C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré ; suivi de Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Mots-clés
- Poésie
- Desbiens
- création
- habiter
- lieu
- Poetry
- creation
- inhabit
- space
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Composé de fragments narratifs et poétiques, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré retrace le parcours d’un jeune homme de retour dans sa ville natale, Québec. En déambulant à travers les rues, mais également à travers sa propre mémoire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre passé et présent. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré élabore une réflexion sur ces lieux et ces époques qui, même révolus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une écriture où le silence est parfois aussi éloquent que la parole.
Comme son nom l’indique, Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens est un essai traitant de la poésie comme espace d’habitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une œuvre mettant en scène le quotidien d’une petite ville du nord de l’Ontario. Face à ce lieu froid et désert où rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville qu’il décrit à la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule l’écriture est authentique et porteuse d’une vérité. Dès lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville qu’il habite, le poète ne se pose-t-il pas comme le véritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens à ce qui, auparavant, en était dépourvu? N’y a-t-il pas, au final, substitution de l’espace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la poésie?
Composed of narrative and poetic fragments, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré follows the journey of a young man returning to his hometown, Québec. While wandering in the streets, but also through his own memories, the narrator will find on his path the point of rupture between past and present. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré proposes a reflexion on these places and times that, even if over, seem to never abandon us, all within a style of writing where silence is sometimes as eloquent as speech. As it’s name indicates, Sudbury: l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens is an essay regarding poetry as a living space within the poem Sudbury from Patrice Desbiens, a work that stages the daily routine of a small town in northern Ontario. Confronted to a cold and deserted place where nothing seems to subsist, within this town that he depicts at the same time as artificial, violent and unlivable, Desbiens seems to believe that only writing is authentic and bearer of truth. Hence, by entitling his work Sudbury, the name of the town where he lives, does the poet not present himself as the genuine author of the place? Does he not give a meaning to something that, before, was deprived of one? Is there not, in the end, a substitution of the opressive urban space for the one, more welcoming, of poetry?
Composed of narrative and poetic fragments, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré follows the journey of a young man returning to his hometown, Québec. While wandering in the streets, but also through his own memories, the narrator will find on his path the point of rupture between past and present. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré proposes a reflexion on these places and times that, even if over, seem to never abandon us, all within a style of writing where silence is sometimes as eloquent as speech. As it’s name indicates, Sudbury: l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens is an essay regarding poetry as a living space within the poem Sudbury from Patrice Desbiens, a work that stages the daily routine of a small town in northern Ontario. Confronted to a cold and deserted place where nothing seems to subsist, within this town that he depicts at the same time as artificial, violent and unlivable, Desbiens seems to believe that only writing is authentic and bearer of truth. Hence, by entitling his work Sudbury, the name of the town where he lives, does the poet not present himself as the genuine author of the place? Does he not give a meaning to something that, before, was deprived of one? Is there not, in the end, a substitution of the opressive urban space for the one, more welcoming, of poetry?
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