Strings of congruent primes in short intervals


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Doctorat / Doctoral

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Mots-clés

  • applications des méthodes de crible
  • applications of sieve methods
  • nombres premiers dans les intervalles courts
  • primes in short intervals
  • nombres premiers dans les progressions arithmétiques
  • primes in arithmetic progressions

Organisme subventionnaire

Résumé

Soit p1=2,p2=3,p3=5,… la suite des nombres premiers, et soient q≥3 et a des entiers premiers entre eux. R'ecemment, Daniel Shiu a d'emontr'e une ancienne conjecture de Sarvadaman Chowla. Ce dernier a conjectur'e qu'il existe une infinit'e de couples pn,pn+1 de premiers cons'ecutifs tels que pnpn+1amodq. Fixons ϵ>0. Une r'ecente perc'ee majeure, de Daniel Goldston, J`anos Pintz et Cem Y{\i}ld{\i}r{\i}m, a 'et'e de d'emontrer qu'il existe une suite de nombres r'eels x tendant vers l'infini, tels que l'intervalle (x,x+ϵlogx] contienne au moins deux nombres premiers amodq. 'Etant donn'e un couple de nombres premiers amodq dans un tel intervalle, il pourrait exister un nombre premier compris entre les deux qui n'est pas amodq. On peut d'eduire que soit il existe une suite de r'eels x tendant vers l'infini, telle que (x,x+ϵlogx] contienne un triplet pn,pn+1,pn+2 de nombres premiers cons'ecutifs, soit il existe une suite de r'eels x, tendant vers l'infini telle que l'intervalle (x,x+ϵlogx] contienne un couple pn,pn+1 de nombres premiers tel que pnpn+1amodq. On pense que les deux 'enonc'es sont vrais, toutefois on peut seulement d'eduire que l'un d'entre eux est vrai, sans savoir lequel.

Dans la premi`ere partie de cette th`ese, nous d'emontrons que le deuxi`eme 'enonc'e est vrai, ce qui fournit une nouvelle d'emonstration de la conjecture de Chowla. La preuve combine des id'ees de Shiu et de Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m, donc on peut consid'erer que ce r'esultat est une application de leurs m'thodes. Ensuite, nous fournirons des bornes inf'erieures pour le nombre de couples pn,pn+1 tels que pnpn+1amodq, pn+1pn<ϵlogpn, avec pn+1Y.

Sous l'hypoth`ese que θ, le \og niveau de distribution \fg{} des nombres premiers, est plus grand que 1/2, Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m ont r'eussi `a d'emontrer que pn+1pnθ1 pour une infinit'e de couples pn,pn+1. Sous la meme hypoth`ese, nous d'emontrerons que pn+1pnq,θ1 et pnpn+1amodq pour une infinit'e de couples pn,pn+1, et nous prouverons 'egalement un r'esultat quantitatif.

Dans la deuxi`eme partie, nous allons utiliser les techniques de Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m pour d'emontrer qu'il existe une infinit'e de couples de nombres premiers p,p tels que (p−1)(p′−1) est une carr'e parfait. Ce resultat est une version approximative d'une ancienne conjecture qui stipule qu'il existe une infinit'e de nombres premiers p tels que p−1 est une carr'e parfait. En effet, nous d'emontrerons une borne inf'erieure sur le nombre d'entiers naturels nY tels que n=1⋯r, avec 1,…,r des premiers distincts, et tels que (1−1)⋯(r−1) est une puissance r-i`eme, avec r≥2 quelconque. 'Egalement, nous d'emontrerons une borne inf'erieure sur le nombre d'entiers naturels n=1⋯rY tels que (1+1)⋯(r+1) est une puissance r-i`eme. Finalement, 'etant donn'e A un ensemble fini d'entiers non-nuls, nous d'emontrerons une borne inf'erieure sur le nombre d'entiers naturels nY tels que pn(p+a) est une puissance r-i`eme, simultan'ement pour chaque aA.


Let p1=2,p2=3,p3=5,… be the sequence of all primes, and let q≥3 and a be coprime integers. Recently, and very remarkably, Daniel Shiu proved an old conjecture of Sarvadaman Chowla, which asserts that there are infinitely many pairs of consecutive primes pn,pn+1 for which pnpn+1amodq. Now fix a number ϵ>0, arbitrarily small. In their recent groundbreaking work, Daniel Goldston, J`anos Pintz and Cem Y{\i}ld{\i}r{\i}m proved that there are arbitrarily large x for which the short interval (x,x+ϵlogx] contains at least two primes congruent to amodq. Given a pair of primes amodq in such an interval, there might be a prime in-between them that is not amodq. One can deduce that \emph{either} there are arbitrarily large x for which (x,x+ϵlogx] contains a prime pair pnpn+1amodq, \emph{or} that there are arbitrarily large x for which the (x,x+ϵlogx] contains a triple of consecutive primes pn,pn+1,pn+2. Both statements are believed to be true, but one can only deduce that one of them is true, and one does not know which one, from the result of Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m.

In Part I of this thesis, we prove that the first of these alternatives is true, thus obtaining a new proof of Chowla's conjecture. The proof combines some of Shiu's ideas with those of Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m, and so this result may be regarded as an application of their method. We then establish lower bounds for the number of prime pairs pnpn+1amodq with pn+1pn<ϵlogpn and pn+1Y. Assuming a certain unproven hypothesis concerning what is referred to as the `level of distribution', θ, of the primes, Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m were able to prove that pn+1pnθ1 for infinitely many n. On the same hypothesis, we prove that there are infinitely many prime pairs pnpn+1amodq with pn+1pnq,θ1. This conditional result is also proved in a quantitative form.

In Part II we apply the techniques of Goldston-Pintz-Y{\i}ld{\i}r{\i}m to prove another result, namely that there are infinitely many pairs of distinct primes p,p such that (p−1)(p′−1) is a perfect square. This is, in a sense, an `approximation' to the old conjecture that there are infinitely many primes p such that p−1 is a perfect square. In fact we obtain a lower bound for the number of integers n, up to Y, such that n=1⋯r, the i distinct primes, and (1−1)⋯(r−1) is a perfect rth power, for any given r≥2. We likewise obtain a lower bound for the number of such nY for which (1+1)⋯(r+1) is a perfect rth power. Finally, given a finite set A of nonzero integers, we obtain a lower bound for the number of nY for which pn(p+a) is a perfect rth power, simultaneously for every aA.

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