La continuité émotionnelle entre le rêve et la vie éveillée
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Mots-clés
- Psychologie clinique
- Rêves
- Émotions
- Incorporation
- Intensité émotionnelle
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Résumé
Résumé
Cette étude vise l’exploration du contenu émotionnel des rêves en relation avec le contenu émotionnel de la journée, en observant leurs relations basées sur l’intensité et la polarité émotionnelles. Des questionnaires en ligne ont été remplis par les sujets sur une période de 3 semaines, leur demandant de rapporter les émotions ressenties en rêve et pendant la journée. Au total, 128 participants ont rempli 1700 questionnaires quotidiens de rêves et 2079 questionnaires quotidiens du jour. Des régressions linéaires à multiniveaux ont été employées afin d’évaluer les changements intra-individuels à travers le temps. Les principaux résultats obtenus indiquent que l’intensité émotionnelle du rêve influencerait l’intensité émotionnelle de la journée suivante. Cet effet serait davantage présent chez les personnes plus âgées. Nous avons également trouvé que l’augmentation de la positivité émotionnelle pendant le jour augmenterait la positivité du rêve la nuit suivante mais seulement pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Il semblerait aussi que l’augmentation de la polarité émotionnelle dans le rêve amènerait l’augmentation de la polarité émotionnelle, le jour subséquent, pour les gens dont le contenu du rêve était évalué comme bizarre et dont le rêve n’avait pas provoqué l’éveil. Inversement, lorsque le rêve avait provoqué l’éveil et que le rêve était jugé comme peu ou pas bizarre, l’augmentation de la polarité émotionnelle en rêve amènerait la diminution de la polarité émotionnelle pour le jour suivant. Des interprétations sont proposées en lien avec les résultats obtenus, en plus des limites de l’étude et de différentes pistes potentielles de recherches futures.
The aim of this study was to investigate the emotional content of dreams in relation to the emotions experienced during the day, with a specific focus on the emotion’s intensity and polarity. Daily online questionnaires were completed by participants during a 3-week period. Participants noted the emotions experienced during their dreams and during the day. A total of 128 participants completed 1700 daily dream logs and 2079 daytime mood questionnaires. Multilevel linear regressions were used to investigate intra-individual changes across time. The main results of the study indicate that the intensity of emotions experienced in dreams influence the intensity of emotions experienced the subsequent day. This effect was shown to be greater among older people. We also found that increased daytime positive emotions increase dream positivity the following night, but only for people over the age of 60. It also appears that increases in emotional polarity in dreams leads to an increase in emotional polarity the following day, but only in people whose dream content was scored as bizarre and whose dream did not cause an awakening. Conversely, when dreams caused participants to awaken and were judged as not being bizarre, increases in their emotional polarity lead to a decrease in emotional polarity experienced the next day. Possible interpretations for these findings are proposed, key limits of the study discussed, and various venues for future research explored.
The aim of this study was to investigate the emotional content of dreams in relation to the emotions experienced during the day, with a specific focus on the emotion’s intensity and polarity. Daily online questionnaires were completed by participants during a 3-week period. Participants noted the emotions experienced during their dreams and during the day. A total of 128 participants completed 1700 daily dream logs and 2079 daytime mood questionnaires. Multilevel linear regressions were used to investigate intra-individual changes across time. The main results of the study indicate that the intensity of emotions experienced in dreams influence the intensity of emotions experienced the subsequent day. This effect was shown to be greater among older people. We also found that increased daytime positive emotions increase dream positivity the following night, but only for people over the age of 60. It also appears that increases in emotional polarity in dreams leads to an increase in emotional polarity the following day, but only in people whose dream content was scored as bizarre and whose dream did not cause an awakening. Conversely, when dreams caused participants to awaken and were judged as not being bizarre, increases in their emotional polarity lead to a decrease in emotional polarity experienced the next day. Possible interpretations for these findings are proposed, key limits of the study discussed, and various venues for future research explored.
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Essai doctoral présenté à la Faculté des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de doctorat en psychologie (D.Psy) option psychologie clinique
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