Impact of Maltreatment on Depressive Symptoms in Emerging Male Adults : the Mediating and Moderating Role of Coping Strategies and Cortisol Stress Response
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Maîtrise / Master's
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Mots-clés
- Maltraitance
- Dépression
- Cortisol
- Axe HPS
- Stratégies d'ajustement
- TSST
- Maltreatment
- HPA axis
- Coping
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Un nombre substantiel d’études indique que les enfants maltraités seraient plus susceptibles que les autres de vivre un épisode dépressif tôt au cours de la vie ainsi que de voir celui-ci se répéter par la suite. Néanmoins, les facteurs sous-tendant cette relation demeurent nébuleux. La présente étude examine les contributions des stratégies d’ajustement et de la réactivité cortisolaire à l’explication de l’association liant la maltraitance à la dépression. Les données de 156 jeunes hommes âgés de 18 à 35 ans, dont 56 rapportent avoir été maltraités à l’enfance, ont été colligées par le biais de questionnaires auto-rapportés évaluant la maltraitance, les symptômes dépressifs et les stratégies d’ajustement. La sécrétion cortisolaire a été mesurée en réponse au « Trier Social Stress Test » (TSST). Les résultats montrent que les participants maltraités utilisent plus fréquemment les stratégies d’ajustement centrées sur les émotions et celles-ci apparaissent, en retour, plus fortement associées aux symptômes dépressifs. Cependant, les personnes maltraitées utilisant moins fréquemment les stratégies d’ajustement centrées vers les tâches rapportent beaucoup plus de symptômes dépressifs. De surcroît, plus les participants montrent une forte réponse cortisolaire au stress, plus l’association liant la maltraitance aux symptômes dépressifs s’intensifie. En contrepartie, la réponse cortisolaire au stress est liée aux symptômes dépressifs, mais celle-ci n’explique pas la relation notée entre la maltraitance et les symptômes dépressifs. Ces résultats invitent les praticiens à considérer les stratégies d’ajustement comme une cible potentielle afin de prévenir ou réduire les symptômes dépressifs auprès de jeunes adultes maltraités au cours de leur enfance.
An extensive body of work suggest that maltreated individuals are more likely to manifest depression at an early age and are more prone to experience recurrent depressive episodes that persist over long periods of time. However, the mechanism implicated in this association remain elusive. The present study examined the contribution of cortisol response to stress and coping strategies to the association linking childhood maltreatment to depressive symptoms. Data from 156 young men aged 18 to 35, of whom 56 were maltreated, were collected through self-reported questionnaires assessing maltreatment, depressive symptoms, and coping strategies. Cortisol was measured in response to the “Trier Social Stress Test” (TSST). Findings showed that maltreated individuals adopted emotion-oriented coping strategies more frequently and these, in turn, are more strongly associated with depressive symptoms. Conversely, maltreated individuals who were less prone to adopt task-oriented coping strategies reported higher levels of depressive symptoms. In addition, the more participants showed a higher cortisol response to stress, the greater was the association between maltreatment and depressive symptoms. In contrast, while cortisol response to stress is associated with depressive symptoms, it does not explain the association noted between maltreatment and depressive symptoms. These findings invite practitioners to consider coping strategies as a potential target for preventing or reducing depressive symptoms among young adults with a history of childhood maltreatment.
An extensive body of work suggest that maltreated individuals are more likely to manifest depression at an early age and are more prone to experience recurrent depressive episodes that persist over long periods of time. However, the mechanism implicated in this association remain elusive. The present study examined the contribution of cortisol response to stress and coping strategies to the association linking childhood maltreatment to depressive symptoms. Data from 156 young men aged 18 to 35, of whom 56 were maltreated, were collected through self-reported questionnaires assessing maltreatment, depressive symptoms, and coping strategies. Cortisol was measured in response to the “Trier Social Stress Test” (TSST). Findings showed that maltreated individuals adopted emotion-oriented coping strategies more frequently and these, in turn, are more strongly associated with depressive symptoms. Conversely, maltreated individuals who were less prone to adopt task-oriented coping strategies reported higher levels of depressive symptoms. In addition, the more participants showed a higher cortisol response to stress, the greater was the association between maltreatment and depressive symptoms. In contrast, while cortisol response to stress is associated with depressive symptoms, it does not explain the association noted between maltreatment and depressive symptoms. These findings invite practitioners to consider coping strategies as a potential target for preventing or reducing depressive symptoms among young adults with a history of childhood maltreatment.
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