L’autoréflexion de l’énonciation filmique du film Punch-Drunk Love


Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation

Date de publication

Autrices et auteurs

Identifiant ORCID de l’auteur

Contributrices et contributeurs

Direction de recherche

Publié dans

Date de la Conférence

Lieu de la Conférence

Éditeur

Cycle d'études

Maîtrise / Master's

Affiliation

Mots-clés

  • Énonciation filmique
  • Énonciation cinématographique
  • Deixis
  • Film aesthetics
  • Subjectivity
  • Metaphor
  • Alter ego
  • Christian Metz
  • Deixis
  • Esthétique du film
  • Subjectivité
  • Métaphore
  • Alter ego
  • Christian Metz
  • Filmic enunciation
  • Cinematographic enunciation

Organisme subventionnaire

Résumé

Le film Punch-Drunk Love, réalisé en 2002 par Paul Thomas Anderson, présente une approche formelle hors du commun et expose, de manière flagrante, le travail énonciatif du film. L’énonciation filmique qui est sienne pousse le spectateur à se distancer de l’oeuvre et l’incite à se questionner sur la signification des codes mis en place. Ce dernier est également stimulé à remettre en question ses propres attentes ainsi qu’à s’interroger sur son plaisir spectatoriel. Nous proposons, dans le cadre de ce mémoire, de faire l’analyse de l’énonciation filmique du film à travers l’approche abstraite de Christian Metz. Grâce à sa théorie, qui affiche la préséance du film sur l’auteur en matière de signification des codes, nous mettrons en évidence l’idée que les constructions énonciatives fortes reprennent à leur compte l’histoire racontée par le film. L’énonciation réfléchit et redouble le film. Avec une telle approche, le film expose son rapport fusionnel entre le fond et la forme. L’énonciation, vue sous cet oeil, devient l’alter ego du film.


In Punch-Drunk Love (2002), Paul Thomas Anderson applies a unique creative process that reveals the very inner workings of enunciation in the film. His filmic approach functions to distance the spectator from the film and, to various degrees, challenges the spectator to question the codes that create an aesthetic of illusion. Drawing on Christian Metz’s abstract approach to enunciation, this thesis proposes to analyse the filmic enunciation of Anderson’s film. By means of this theoretical approach, we become aware that the enunciation of the film stimulates the spectator into realizing that the implied meaning of the enunciation is one that can be understood within its own self. The “who” and the “what” are no longer questions that are answered from the “outside”. The “who” is the film and the “what” resides in it. What we are observing is the self–reflexive nature of enunciation.

Table des matières

Notes

Pour
 respecter
 les
 droits
 d’auteur,
 la
 version
 électronique
 de
 ce
 mémoire
 
 a
 été 
dépouillée 
de 
ses 
documents 
visuels 
et
 audio‐visuels.
 La
 version
 intégrale
 du 
mémoire
 
a 
été 
déposée 
au
 Service
 de 
la 
gestion 
des 
documents 
et 
des 
archives
 de
 l'Université
 de 
Montréal.


Notes

Autre version linguistique

Ensemble de données lié

Licence

Approbation

Évaluation

Complété par

Référencé par

Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Sauf si le document est diffusé sous une licence Creative Commons, il ne peut être utilisé que dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale comme le prévoit la Loi (i.e. à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu). Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.