Pour une théorie de l’éditorialisation


Towards a Theory of Editorialisation
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Humanités numériques

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Humanistica

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Mots-clés

  • Théorie des humanités numériques
  • Philosophie
  • Information and communication sciences
  • Authority
  • Editorialisation
  • Digital space
  • Content curation
  • Philosophy of the digital
  • Sciences de l’information et de la communication
  • Autorité
  • Éditorialisation
  • Espace numérique
  • Organisation des contenus
  • Philosophie du numérique
  • Theory of the digital humanities
  • Philosophy

Organisme subventionnaire

Résumé

Le fait numérique a été pensé et interprété pendant des dizaines d’années dans diverses perspectives disciplinaires : des media studies aux sciences de l’information et de la communication, en passant par la sociologie, la psychologie, les sciences politiques, etc. Cela n’est pas surprenant dès que l’on considère – avec Milad Doueihi – que le « numérique » peut être pensé comme un phénomène culturel au sens large, touchant à l’ensemble de nos vies et remettant en cause la totalité de nos catégories conceptuelles. L’expression « humanités numériques » peut en quelque sorte servir à signifier cette universalité du fait numérique : il est question de ce que devient l’humanité à l’époque du numérique. La même universalité est ce qu’aspire à prendre en compte une approche philosophique : au-delà de toute spécificité disciplinaire, le questionnement philosophique vise à comprendre un phénomène ou un fait dans l’ensemble de ses implications. Cet article a l’ambition de partir du concept d’éditorialisation pour proposer une théorie philosophique du monde à l’époque du numérique. Une philosophie, donc, non pas « du numérique », car l’objet de la philosophie ne peut qu’être universel, mais plutôt une philosophie « à l’époque du numérique ».


The “digital turn” has been the object of many disciplinary interpretations: from media studies to the information and communication sciences, sociology, psychology, political sciences, and so on. This is not surprising if one considers –with Milad Doueihi– that the “digital turn” can be conceived as a cultural phenomenon, affecting all aspects of our lives and calling into question all our conceptual categories. The term “digital humanities” can somehow serve to signify this univerhumanités numériques Pour une théorie de l’éditorialisation Résumés sality of the digital turn: it adresses the question of what humanity becomes in the digital age. Philosophy tries to take into account the same universality: beyond any disciplinary specificity, the philosophical questioning aims to understand a phenomenon or a fact in all its implications. This paper starts from the concept of editorialisation to propose a philosophical theory of the world in the digital age. A philosophy therefore not “of the digital turn”, because the object of philosophy can only be universal, but rather a philosophy “in the digital age”.

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