Individual and retail food environment characteristics associated with the acceptability of policies promoting healthier restaurant food environments in urban Canada
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0000-0002-4598-5478Contributrices et contributeurs
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Cycle d'études
Programme
Affiliation
Mots-clés
- Acceptabilité
- Politique publique
- Diet
- Restaurant
- Environnement alimentaire
- Régime alimentaire
- Canada
- Acceptability
- Policy
- Restaurant
- Food environment
Organisme subventionnaire
Résumé
L’acceptabilité des politiques visant à modifier l’environnement de la restauration (ER) est essentielle à leur implantation. Or, les connaissances relatives à la variabilité de l’acceptabilité selon les différentes caractéristiques individuelles et environnementales sont limitées. Cette thèse vise à identifier les facteurs individuels et environnementaux associés à l’acceptabilité de trois politiques visant l’ER et à intégrer les résultats dans des cadres conceptuels fondés sur les données probantes. Pour ce faire, trois études interreliées ont été réalisées. Deux bases de données ont été utilisées: THEPA (Targeting Healthy Eating and Physical Activity) (n=27 162), qui fournit des données sur le domicile, les caractéristiques sociodémographiques, les caractéristiques liées à la santé et l’acceptabilité de trois politiques liées à l’ER des citadins canadiens, et Can-FED (données sur l’environnement alimentaire canadien), qui documente l’environnement alimentaire canadien de la vente au détail. Des analyses de régression logistique multiniveaux des données pondérées et imputées ont permis de comparer les réponses complètement d'accord aux autres niveaux d'accord. L’étude 1 présente un portrait détaillé des variables sociodémographiques liées à l’acceptabilité des trois politiques visant l’ER. Les résultats montrent que les femmes, les personnes vivant dans des ménages à faible revenu et les personnes immigrantes ou autochtones étaient plus enclines d’être complètement d’accord avec les trois politiques. Une moins grande probabilité d’être complètement d’accord a été observée chez les plus jeunes, les personnes avec un niveau d’éducation plus faible et les personnes avec un revenu supérieur à la catégorie de référence, mais en deçà du revenu le plus élevé. L’étude 2 examine les associations entre les caractéristiques liées à la santé et l’acceptabilité des trois politiques ciblées. Après ajustements pour les caractéristiques sociodémographiques, un état de santé perçu comme étant excellent ou très bon et une consommation quotidienne ou nulle d’aliments préparés au restaurant étaient associés à une probabilité plus élevée d’être complètement d’accord avec les trois politiques. L’indice de masse corporelle n’y était pas associé. L’étude 3 examine les associations entre l’environnement alimentaire et l’acceptabilité des trois politiques visées en ajustant pour les caractéristiques individuelles précédemment associées à l’acceptabilité. Vivre dans des zones combinant la plus forte densité relative de points de vente d’aliments sains et de restaurants à service rapide ainsi que vivre dans des zones considérées comme étant les moins saines étaient associés à une probabilité plus faible d’être complètement d’accord avec certaines politiques. Les résultats ont été intégrés dans des cadres conceptuels, facilitant l’identification de trois thèmes. D’abord, une acceptabilité plus élevée a été observée parmi certaines populations plus susceptibles de vivre en situation de vulnérabilité. Ceci souligne la nécessité de favoriser une participation accrue de ces populations dans les processus décisionnels liés à l’environnement alimentaire. Ensuite, les consommateurs quotidiens et les non-consommateurs de repas préparés au restaurant ont exprimé une acceptabilité plus élevée envers les politiques, offrant des occasions commerciales pour l’industrie et un alignement avec les objectifs en nutrition publique. Enfin, l’identification de variables environnementales démontre l’importance d’adopter une approche socio-écologique, qui permettrait aux parties prenantes d’agir en amont sur les freins/leviers de l’acceptabilité.
Implementing restaurant food environment (RFE) policies may be an effective strategy to foster healthier food environments. Examining RFE policy acceptability may be beneficial for these policies’ implementation and uptake. Currently, there is limited knowledge about how RFE policy acceptability varies according to individual characteristics and environmental contexts. The overarching goals of this dissertation are to identify individual- and environmental-level variables associated with the acceptability of distinct RFE policies and to integrate these findings into policy-specific, evidence-based frameworks. To attain these goals, three interconnected studies were conducted. Data were extracted from the Targeting Healthy Eating and Physical Activity (THEPA) dataset (n=27,162) and the Canadian Food Environment Dataset (Can-FED). The former dataset notably provided information on urban Canadians’ dwelling location, sociodemographic characteristics, health-related characteristics, and acceptability of three RFE policies. The latter dataset provided information on Canadian retail food environment characteristics. Multilevel logistic regression analyses, examining complete agreement versus other acceptability responses, were conducted for each RFE policy. Analyses were conducted on weighted/imputed datasets. Study 1 provides an in-depth depiction of sociodemographic variables associated with RFE policy acceptability. Findings indicate that, across policies, female gender, lower household income, being an immigrant, and being Indigenous were associated with greater likelihood of complete agreement. Those in the youngest age category, those with the least education, and those with a greater household income than the reference category (but below the highest income category) had lower odds of being in complete agreement. Study 2 examines associations between health-related characteristics and RFE policy acceptability. Findings indicate that, after adjustments for sociodemographic variables, excellent or very good perceived health statuses as well as daily consumption or no consumption of restaurant prepared foods were associated with greater likelihood of complete agreement with all policies. Body mass index was not associated. Study 3 examines relationships between survey respondents’ retail food environment and RFE policy acceptability, while adjusting for previously identified individual characteristics associated with acceptability. No consistent association was observed across all policies; however, policy-specific associations were observed. For select RFE policies, lower likelihood of complete agreement was observed among those living in areas with the highest relative density of both healthy food outlets and fast food outlets as well as living in areas deemed to be the least healthy. Findings were integrated into evidence-based frameworks and three central themes emerged. First, greater acceptability was expressed by populations more likely to experience vulnerable situations. Greater opportunities for policy input by these populations is needed to make more inclusive, equitable, and relevant RFE policy decisions. Second, findings indicating that daily and non restaurant consumers expressed greater acceptability underscore the idea that restaurant industry actors ought to attend to the wants of these population segments. Such a shift may simultaneously lead to new business opportunities and contribute to public health nutrition goals. Third, the newly identified environmental variables highlight the pertinence of employing a socio-ecological lens to this research topic. Understanding the modifiable individual- and environmental-level factors associated with RFE policy acceptability may enable stakeholders to act upon these factors impeding/enhancing acceptability.