Le droit d’auteur et la renaissance digitale
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Bruguière, Jean-Michel
Geiger, Christophe
Geiger, Christophe
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Publié dans
Penser le droit de la pensée : mélanges en l’honneur de Michel Vivant
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Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
One fascinating story in intellectual property (IP) is in the music area over the past half
century. Copyright says you may not pass on copies. As the internet took off, it became
ever easier to pass on (share) music on the internet. That ended up in Napster (with
80 M users throughout the world being connected). Napster was shut by the American
courts, but the sharing idea turned out to be unstoppable. When lots of music is
(illegally or not) shared, it is almost like a natural experiment in a reduction of copyright.
The straightforward incentive theory of copyright suggests that the stronger the right,
the greater the incentive to create original works and the more of them you will see,
and, conversely, the weaker the right, the narrower the incentive and the fewer new
creations you should see. That idea can be tested in the period 1961-1999 when
industry revenues increased fivefold. One can see when the greatest creativity
occurred in terms of new works and works that continue to be considered classics a
quarter-century later. For the period 1999-2015, with lots of piracy, if the
straightforward incentive theory is correct, one would expect a drop in creativity
(volume as well as the level of creativity in new music). Of course, music being widely
available, there is a welfare gain for consumers. Will consumers go legit if legal, but
easy and affordable means of acquiring music are offered? That too can be tested.
The text discusses the answers found to all these questions, highlighting the
considerable ingenuity displayed to get to the data for those answers.
Une histoire fascinante de la propriété intellectuelle (PI) concerne le domaine de la musique. Le droit d'auteur dit que vous ne pouvez pas transmettre de copies à d’autres. Avec le développement fulgurant de l’Internet, il est devenu de plus en plus facile de transmettre (partager) de la musique sur Internet. Cela a donné lieu à Napster (connectant 80 millions de mélomanes à travers le monde). Napster a été fermé par ordre de la justice américaine, mais l'idée de partage s'est avérée imparable. Quand beaucoup de musique est (illégalement ou non) partagée, c'est presque comme une expérience naturelle de réduction du droit d'auteur. La théorie incitative simple du droit d'auteur suggère que plus le droit est fort, plus l'incitation à créer des œuvres originales est grande et plus vous en verrez, et, inversement, plus le droit est faible, plus l'incitation est étroite et moins vous devriez voir créer de nouvelles créations. Cette idée peut être testée, d’abord au cours de la période 1961-1999, lorsque les revenus de l'industrie ont été multipliés par cinq. On peut observer à quel moment la plus grande créativité s'est produite en termes d'œuvres nouvelles et d'œuvres qui continuent d'être considérées comme des classiques un quart de siècle plus tard. Pour la période 1999-2015, avec beaucoup de piratage, si la théorie simple de l'incitation est exacte, on s'attendrait à une baisse de la créativité (volume ainsi que le niveau de créativité dans la nouvelle musique). Bien entendu, la musique étant largement disponible, il y a un gain de bien-être pour les consommateurs. Les consommateurs se mettront-ils dans la légalité pour la consommation de leur musique si des moyens simples et abordables d'acquérir de la musique légalement sont proposés ? Cela aussi peut être testé. Le texte discute les réponses trouvées à ces questions, en mettant en lumière l'ingéniosité considérable affichée pour obtenir les données pour ces réponses.
Une histoire fascinante de la propriété intellectuelle (PI) concerne le domaine de la musique. Le droit d'auteur dit que vous ne pouvez pas transmettre de copies à d’autres. Avec le développement fulgurant de l’Internet, il est devenu de plus en plus facile de transmettre (partager) de la musique sur Internet. Cela a donné lieu à Napster (connectant 80 millions de mélomanes à travers le monde). Napster a été fermé par ordre de la justice américaine, mais l'idée de partage s'est avérée imparable. Quand beaucoup de musique est (illégalement ou non) partagée, c'est presque comme une expérience naturelle de réduction du droit d'auteur. La théorie incitative simple du droit d'auteur suggère que plus le droit est fort, plus l'incitation à créer des œuvres originales est grande et plus vous en verrez, et, inversement, plus le droit est faible, plus l'incitation est étroite et moins vous devriez voir créer de nouvelles créations. Cette idée peut être testée, d’abord au cours de la période 1961-1999, lorsque les revenus de l'industrie ont été multipliés par cinq. On peut observer à quel moment la plus grande créativité s'est produite en termes d'œuvres nouvelles et d'œuvres qui continuent d'être considérées comme des classiques un quart de siècle plus tard. Pour la période 1999-2015, avec beaucoup de piratage, si la théorie simple de l'incitation est exacte, on s'attendrait à une baisse de la créativité (volume ainsi que le niveau de créativité dans la nouvelle musique). Bien entendu, la musique étant largement disponible, il y a un gain de bien-être pour les consommateurs. Les consommateurs se mettront-ils dans la légalité pour la consommation de leur musique si des moyens simples et abordables d'acquérir de la musique légalement sont proposés ? Cela aussi peut être testé. Le texte discute les réponses trouvées à ces questions, en mettant en lumière l'ingéniosité considérable affichée pour obtenir les données pour ces réponses.
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Contribution aux Mélanges en l’honneur de Michel Vivant.
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