Réseaux sociaux et renseignement policier : Facebook, quel apport pour les données policières ?


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Mots-clés

  • Facebook
  • médias sociaux
  • groupes de motards criminalisés
  • renseignement policier
  • analyse de réseaux
  • social networking sites
  • outlaw motorcycle clubs
  • police intelligence
  • social network analysis

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Résumé

Résumé

Data available online on social networking sites represent a great opportunity to solve the limits of official data in a context of social network analysis and police intelligence. The social network of ten criminalized individuals, reputed to be members of an outlaw motorcycle club (OMC) have been built from public Facebook's friendships and official police data simultaneously. A comparative analysis of the network structure, the evolution of the centrality measures among the individuals depending of the network and their position and role, has been realized. The influence of individual characteristics like the residence place or the professional sector, on the belonging of some of them to both sources, and on their role and position in the different networks, has been analyzed too. It results in a low contribution of Facebook, with some noise and dispersion of the results. The relevant information available on Facebook is similar to that available in police data. Police data are therefore a complete and reliable source of information, even if Facebook could bring more when specifically used and targeted.
Les données disponibles sur les médias sociaux présentent une opportunité unique de pallier les limites des données officielles, notamment dans un contexte d’analyse de réseau et de renseignement. Les réseaux sociaux de dix individus, réputés appartenir à un groupe de motards criminalisés, ont été construits à partir à la fois des données policières et des liens d’amitié publics de Facebook. Une analyse comparative de la structure des réseaux, des indicateurs de centralité des individus ainsi que de leur rôle, est effectuée. L’influence que les caractéristiques individuelles telles que le lieu de résidence ou le secteur d’activité professionnelle, peuvent avoir sur l’appartenance de certains individus aux deux sources de données, ainsi que sur le rôle qu’ils occupent, est aussi analysée. Il en ressort que l’apport de Facebook est relativement faible, pouvant ajouter du bruit et disperser les résultats. L’information pertinente qui y est disponible est similaire à celle déjà présente dans les données policières. Les données policières sont donc une première source fiable et complète d’informations, bien que Facebook puisse être un complément s’il en est fait un usage ciblé.

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Rapport de stage présenté à la Faculté des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en criminologie

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