Le rôle de la mémoire de travail et de l’impulsivité dès l’enfance dans la prédiction de la consommation de substances à travers l’adolescence


Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation

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Mots-clés

  • Impulsivité
  • mémoire de travail
  • consommation de substances
  • prévention
  • intervention
  • Impulsivity
  • working memory
  • substance use
  • prevention
  • intervention

Organisme subventionnaire

Résumé

Contexte. Une hypothèse développementale suggère que l’effet de la mémoire de travail sur la consommation de substances pourrait être médié par l’impulsivité à l’adolescence. Cependant, ces liens développementaux n’ont pas été examinés dès l’enfance pour prédire la consommation de substances à travers l’adolescence. Objectifs. L’étude visait à examiner les associations bidirectionnelles entre l’impulsivité et la mémoire de travail à 7, 14, 15 et 16 ans ainsi que la consommation de substances entre 14 et 16 ans. Méthode. Des analyses à décalages croisés ont porté sur 211 participants suivis annuellement depuis l’âge de 5 mois. La mémoire de travail a été mesurée par le Self-Ordered Pointing Task (ainsi que par son équivalent pour enfant) tandis que l’impulsivité et la consommation de substances ont été mesurées par des questionnaires. Résultats. La mémoire de travail à 7 ans permet de prédire faiblement mais positivement la consommation de cannabis à 14 ans et prédit négativement la consommation d’alcool à 14 ans mais seulement chez les garçons. Une relation positive entre l’impulsivité à 7 ans et la consommation de substances est spécifique à l’alcool. La consommation d’alcool et de cannabis à 14 ans prédit le changement de niveau d’impulsivité un an plus tard. Finalement, l’impulsivité ne médie pas la relation entre la mémoire de travail et la consommation de substances. Conclusion. Une composante cognitive ciblant la mémoire de travail, et ce dès l’enfance, pourrait être examinée comme complément aux interventions existantes et portant sur l’impulsivité pour mieux prévenir la consommation de substances à l’adolescence.


Background. A developmental hypothesis suggests the effect of working memory on substance use could be mediated by impulsivity in adolescence. However, these developmental associations between working memory and impulsivity have not been examined from childhood to predict substance use throughout adolescence. Objective. This study examined the bidirectionnal associations between impulsivity and working memory at ages 7, 14, 15 and 16 years old and substance use between ages 14 and 16 years old. Method. Cross-lagged analyses including 211 participants, followed annually since they were 5 months, were conducted. Working memory was measured by the Self-Ordered Pointing Task (and its equivalent for children) whereas impulsivity and substance use were measured by questionnaires. Results. Working memory at 7 years old predicted cannabis use at 14 years old weakly but positively, and alcohol use at 14 years negatively in boys. A positive association between impulsivity at 7 and substance use was specific to alcohol use frequency. Alcohol and cannabis use at age 14 years predicted change in impulsivity the following year. Finally, impulsivity did not mediate the association between working memory and substance use. Conclusion. A cognitive component targeting working memory in childhood could be examined as a complement of current interventions on impulsivity to better prevent substance use in adolescence.

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