Proust. Méthode d’exister
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Klesis: revue philosophique
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Université de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques
Université de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département des littératures de langue française
Université de Montréal. Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques
Université de Montréal. Canada Research Chair on Digital Textualities
Université de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département des littératures de langue française
Université de Montréal. Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques
Université de Montréal. Canada Research Chair on Digital Textualities
Mots-clés
- Proust, Marcel
- À la recherche du temps perdu
- Théorie de la littérature
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
[Introduction] « À la recherche du temps perdu » est une recherche de la vérité qui se dévoile au cours de l’apprentissage du héros-narrateur de l’œuvre. Si nous ne possédons pas la vérité, il faut une méthode afin de la trouver. Or, une méthode est-elle aussi nécessaire pour trouver cette méthode? Certains diront que pour penser ce problème nous devons distinguer Proust théoricien de Proust romancier, dans le dessein d’obtenir un éclaircissement proprement romanesque de la « Recherche ». Toutefois, cette distinction présuppose une conception de la philosophie opposant la théorie à la pratique que l’on transpose à l’intérieur de la « Recherche », fragmentée selon tel idéal du roman pur (en écartant les idées
considérées philosophiques), ce qui a pour effet non pas de retenir les idées romanesques de Proust mais de reproduire un débat interne à la philosophie. Est-ce vraiment cela une philosophie du roman? N’est-ce pas plutôt le roman que la philosophie se donne d’elle-même? Projetant illusoirement sa nécessité intrinsèque sur l’art fragmentaire du roman, la philosophie n’éclaire qu’elle-même et ne retrouve dans la « Recherche » que l’ordre de juxtaposition de ses propres concepts. Notre hypothèse est qu’une autre philosophie du roman est possible, si on peut la graver dans le temps.
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