Un corps à soi : socio-anthropologie des corps vulnérables au féminin dans La cloche de verre (2004), Malina (2000) et Tout comme elle (2006) de Sibyllines


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Mots-clés

  • Théâtre contemporain
  • Féminité
  • Corps
  • Brigitte Haentjens
  • Vulnérabilité
  • Contemporary theater
  • Body
  • Feminity
  • Brigitte Haentjens
  • Vulnerability

Organisme subventionnaire

Résumé

Les mises en scène de Brigitte Haentjens placent la corporéité de l’acteur au centre de la représentation théâtrale et le travail sur le corps qu’elle opère transforme ce dernier en un matériau précis et original, touchant directement le spectateur. Afin de dégager une poétique du travail de la metteure en scène, trois transpositions scéniques partageant le thème de l’oppression féminine – La cloche de verre (2004), Malina (2000), Tout comme elle (2006) – sont analysées pour cerner les procédés scéniques grâce auxquels Brigitte Haentjens fait du corps un vecteur de signifiance. Un chapitre sera consacré à chacune des mises en scène afin de démontrer l’hypothèse avancée, qui veut que le contact créé entre le corps des acteurs et les spectateurs viendrait de la vulnérabilité des corps en scène. Ainsi, ce sont des corps féminins dispersés, opprimés et libérés qui seront ici scrutés. La vectorisation proposée par Patrice Pavis permettra de parcourir chacune des productions théâtrales, l’anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba servira à nommer l’énergie déployée en scène et la sociologie servira à lier la soumission des personnages féminins aux règles instaurées par la société. Au terme de cette recherche, une poétique de la représentation des corps vulnérables mis en scène par Brigitte Haentjens sera tracée.


Body movement is at the centre of Quebec director Brigitte Haentjens’ theatical productions. Through her direction, the body becomes an instrument which has a profound effect on the audience. The purpose of this research is to determine how this director is able to establish a strong link with her audience through the use of the female body. We discuss three works having similar themes of women’s oppression, La cloche de verre (2004), Malina (2000) and Tout comme elle (2006). Our hypothesis is that the connection between the audience and the bodies on stage depends on the vulnerability of these bodies. Each production is looked at through the lens of Patrice Pavis’ vectorization method. In addition, we employ Eugenio Barba’s theater anthropology to identify the energy on stage and sociological theories to link the female characters’ submission to the rules established by society. Throughout this paper, we provide a detailed review of Brigitte Haentjens’s representations of the vulnerable body.

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