The ‘Is’ of Fiction Elgin/Goodman Fictionalism : fictions in art and science
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- Fictions
- Facettes
- Science
- Irrealism
- Fictionnalisme
- Art
- Science
- l’irrealisme
- Fictions
- Facets
- Fictionalism
- Art
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Résumé
Résumé
Cet essai a pour objet le rôle de la notion de fiction dans les domaines de l’art et de la science. Essentiellement, je soutiens que « fiction » dans ce contexte est « a category mistake » (concept versus genre) et je crois que cet essai peut réussir à « cuire du pain philosophique » en dévoilant une dispute verbale. Je suggère donc de clore un débat philosophique dans son intégralité. Je présente un exposé du style de fictionnalisme abordé par Catherine Z. Elgin et Nelson Goodman (que ce soit dans le contexte des arts ou des sciences, nous parvenons à la compréhension grâce à des fictions sous formes de « vérités non littérales ») et j’explore le concept de la fiction. Je soutiens que les représentations (textes descriptifs de toutes sortes, incluant les modèles) sont constituées d’éléments fictionnels et d’éléments facettés (à l’exception de la version idéale possible ou impossible, c’est-à-dire dans l’esprit de Dieu, qui n’inclurait que les facettes.) La compréhension ne peut provenir de la fiction, mais plutôt d’éléments facettés ordonnés de manière à créer une compréhension qui conduit généralement à des prédictions, des explications et des manipulations. Je définis les facettes comme ayant des caractéristiques organisées, alors que les fictions ont des caractéristiques désorganisées. La fiction dans son intégralité est donc, par définition, l’expression du néant (of nothing), ou en matière de langues idéales (mathématiques), l’expression de contradiction. Les fictions et les facettes relèvent des représentations qui sont elles-mêmes primitives. Les textes descriptifs sont donc fictionnels par degré. Les récits qui sont très fictionnels ont une certaine valeur (souvent ludique) mais contiennent toujours au moins une facette. En fin de compte, toutes les activités représentationnelles devraient être considérées irréelles, incomplètes, bien que parfois connectées à la réalité, c’est-à-dire, prises entre une description réaliste facettée et une fiction dans son intégralité.
This essay concerns fiction in art and science. I argue that the term ‘fiction’ used in this manner is a category mistake (concept versus genre) and I believe this essay may succeed in “baking philosophical bread” by recognizing a verbal dispute. I am, therefore, suggesting an entire thread of discussion be re-evaluated. I provide an exposé of Catherine Z. Elgin and Nelson Goodman’s brand of fictionalism (i.e. that we glean understandings in the arts and sciences from fictions in the form of non-literal truth) and concentrate on unpacking the concept of fiction. I argue that representations (narratives of all sorts including models) are made of both fictional elements and faceted elements (with the exception of the possible or impossible ideal version e.g. God’s, which, would include only facets). Understandings are not gleaned from fictions but rather from faceted elements so ordered as to create understanding and usually leading to predictions, explanations, and manipulations. I define facets as ordered features whereas fictions (the genre) are groupings of disordered features. Full fiction is, therefore, by definition the expression of nothing or with respect to ideal languages (mathematics), the expression of contradiction. Representations are primitives and both fictions and facets are parts of them. Narratives are thus fictional by degree. Narratives which are highly fictional are of value (often playful) but they still always contain at least one facet. Ultimately all representational activity should be regarded as irreal i.e. incomplete although sometimes connected to reality and caught between a perfectly faceted realist description and complete fiction.
This essay concerns fiction in art and science. I argue that the term ‘fiction’ used in this manner is a category mistake (concept versus genre) and I believe this essay may succeed in “baking philosophical bread” by recognizing a verbal dispute. I am, therefore, suggesting an entire thread of discussion be re-evaluated. I provide an exposé of Catherine Z. Elgin and Nelson Goodman’s brand of fictionalism (i.e. that we glean understandings in the arts and sciences from fictions in the form of non-literal truth) and concentrate on unpacking the concept of fiction. I argue that representations (narratives of all sorts including models) are made of both fictional elements and faceted elements (with the exception of the possible or impossible ideal version e.g. God’s, which, would include only facets). Understandings are not gleaned from fictions but rather from faceted elements so ordered as to create understanding and usually leading to predictions, explanations, and manipulations. I define facets as ordered features whereas fictions (the genre) are groupings of disordered features. Full fiction is, therefore, by definition the expression of nothing or with respect to ideal languages (mathematics), the expression of contradiction. Representations are primitives and both fictions and facets are parts of them. Narratives are thus fictional by degree. Narratives which are highly fictional are of value (often playful) but they still always contain at least one facet. Ultimately all representational activity should be regarded as irreal i.e. incomplete although sometimes connected to reality and caught between a perfectly faceted realist description and complete fiction.
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