La vidéo-pupillométrie pour prédire la douleur procédurale chez les adultes incapables de communiquer après un traumatisme craniocérébral à l’unité de soins intensifs


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  • traumatisme craniocérébral
  • unité de soins intensifs
  • douleur procédurale
  • vidéo-pupillométrie
  • réflexe photo-lumineux
  • traumatic brain injury
  • intensive care unit
  • procedural pain
  • video-pupillometry
  • pupillary light reflex

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Résumé

Résumé

Problématique. Le traitement de la douleur procédurale est essentiel pour le confort des personnes incapables de communiquer à l’unité de soins intensifs (USI) après avoir subi un traumatisme craniocérébral (TCC). Bien que les échelles d’observation des comportements comme le Critical Care Observation Tool-Neuro (CPOT-Neuro) soient utilisées dans ce contexte, les comportements sont souvent atténués chez la personne TCC à l’USI, dû aux fortes doses de sédation. But. Cette étude visait à examiner si les paramètres du réflexe photo-lumineux (RPL), mesurés avec un vidéo- pupillomètre, peuvent prédire les comportements relatifs à la douleur observés lors de procédures de soins courantes chez des personnes TCC incapables de communiquer à l’USI. Méthode. 12 participants (10 hommes, 41 ans ± 21) avec TCC sévère ont été observés avant, pendant et 15 minutes après une procédure de soin douloureuse et non douloureuse. À chaque observation, les paramètres du RPL (amplitude, vitesse, latence) et le score CPOT-Neuro ont été recueillis. L’auto- évaluation de la douleur a été collectée chez les participants pouvant communiquer. Résultats. Des fluctuations significatives dans la latence du RPL et du CPOT-Neuro ont été observées entre la mesure prise avant et celle pendant la procédure douloureuse. La latence du RPL a été le seul prédicteur significatif d’un score CPOT-Neuro ≥ 2. Aucune corrélation entre le RPL et l’auto- évaluation des participants a été observée. Conclusion. Bien que préliminaires, les résultats suggèrent que la latence du RPL peut prédire la présence de douleur lors de la mobilisation chez les personnes TCC incapables de communiquer à l’USI.
Background. The management of procedural pain is essential for the comfort of noncommunicative individuals in the intensive care unit (ICU) after a traumatic brain injury (TBI). Although behavioral observational scales like the Critical Pain Observation Tool-Neuro (CPOTNeuro can be used in this context, behaviors are often attenuated in TBI individuals in the ICU due to high doses of sedatives. Aim. This study aimed to examine if the parameters of the pupillary light reflex (PLR), measured with a video-pupillometer, can be used to predict pain-related behaviors observed during common care procedures in non-communicative TBI individuals in the ICU. Method. Twelve participants (10 males; 41 years ± 21) with severe TBI were observed before, during, and 15 minutes after a painful and a non-painful care procedure. At each observation, the PLR (amplitude, velocity, latency) and CPOT-Neuro scores were collected. Selfreported pain was collected from participants who could communicate. Results. Significant fluctuations in the latency of PLR and CPOT-Neuro scores were observed between measurements taken before. And during the painful procedure. Of all PLR parameters, the latency of PLR was the only significant predictor of a CPOT-Neuro score ≥ 2. No correlation was observed between PLR and participant’s self-reported pain. Conclusion. Although preliminary, findings suggest that PLR latency could predict pain for the mobilization procedure in non-communicative TBI individuals in the ICU.

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