Every revolution has a soundtrack : étude des contributions de cinq artistes rap activistes au mouvement social Black Lives Matter


Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation

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  • Activisme
  • Démocratie participative
  • Décolonisation
  • Black Lives Matter
  • Activism
  • Participatory democracy
  • Hip hop
  • Raptivism
  • Coloniality
  • Colonial power
  • White supremacy
  • Decolonization
  • Rap
  • Hip-hop
  • Raptivisme
  • Colonialité
  • Pouvoir colonial
  • Race
  • Empowerment
  • Suprématie blanche

Organisme subventionnaire

Résumé

Résumé

Ce mémoire vise à explorer comment l’activisme prend forme et s’organise chez des artistes rap engagé.es dans le mouvement social Black Lives Matter. Problématisant le mouvement social comme une conversation démocratique participative sur les enjeux de race, j’étudie dans un premier temps les modalités de l’articulation entre la pratique artistique et l’engagement social de cinq artistes rap. L’analyse des régularités et des singularités, qui circulent dans et à travers le discours, permet de problématiser différents modes de l’engagement citoyen à travers l’art. Il ressort que la mobilisation et la participation citoyenne, dans des processus de création et d’expression de réalités sociales vécues, sont des voies propices pour l’éducation, l’empowerment et la conscientisation individuelles et collectives, et pour la libération sociale. Les perspectives théoriques et épistémologiques qui orientent ce mémoire s’inspirent d’approches décoloniales, afroféministes et féministes. De telles perspectives me permettent, dans un deuxième temps, de rendre compte de rapports de pouvoir qui organisent et façonnent les trajectoires des artistes et des membres des communautés noires aux États-Unis. À partir des commentaires et des témoignages formulés par les artistes, dont les points de vue singuliers expriment une description située de l’expérience du pouvoir, j’analyse des mécanismes et des stratégies de la continuité du pouvoir colonial qui participent au maintien et à la reproduction du système de pouvoir nommé la suprématie blanche. À cet égard, les contributions des artistes offrent des pistes de reconceptualisation critique du pouvoir colonial et de redéfinition de certains principes politiques tels que la démocratie participative et l’éducation critique.
This master’s thesis aims to explore how social activism is shaped by rap artists involved within the Black Lives Matter movement. Firstly, considering the social movement as a participatory and democratic conversation on race, I study the conditions of articulation of the artistic practices to social activism from the point of view of five rap artists. The analysis of patterns of regularities and singularities, which circulate through the artists’ discourse, allows a problematization of different social and citizen-lead modes of activism through the arts. The research shows that citizen involvement and participation, which are at the heart of creative, imaginative and expressive processes, function as efficient means for education, individual and collective empowerment and conscientization, and social liberation. Secondly, the theoretical and epistemological perspectives that orient this master’s thesis stem from decolonial, black feminist and feminist research. Such a standpoint allows an in-depth look at the power relations that organize and shape trajectories of artists and members of black communities in the United States. Based on the specific points of view of the artists as well as their comments and testimonies on their experiences of power, I analyze mechanisms and strategies of colonial power that contributes to hold in place and reproduce the system of power called white supremacy. Inputs from the artists offer some significant insights into a critical reconceptualiation of colonial power and a redefinition of political issues such as participatory democracy and critical education.
Esta investigación apunta a explorar cómo el activismo toma forma y se organiza en el trabajo de artistas de rap comprometidos en el movimiento Black Lives Matter. Problematizo el movimiento social como una conversación democrática participativa de las cuestiones raciales, y estudio en primer lugar las modalidades de la articulación entre la práctica artística y el compromiso social de cinco artistas de rap. El análisis de las recurrencias y de las singularidades de estas articulaciones, que circulan en el discurso, posibilita la problematización de diferentes modos del compromiso ciudadano a través del arte. De este estudio se revela que la movilización y la participatión ciudadana, dentro de procesos de creación y de expresión de realidades sociales vividas, son vías propicias para la educación, el empoderamiento y la concientización individuales y colectivos, y para la liberación social. Las perspectivas teóricas y epistemológicas que orientan esta investigación se inspiran de trabajos decoloniales, feministas negras y feministas. Dichas perspectivas me permiten, en segundo lugar, estudiar las relaciones de poder que organizan y forman las trayectorias de artistas y de miembros de las comunidades negras de los Estados Unidos. A partir de los puntos de vista de los artistas así como de los comentarios y testimonios que versan sobre sus experiencias del poder, analizo mecanismos y estrategias del poder colonial que contribuyen a la conservación y a la reproducción del sistema de poder llamado supremacía blanca. Las contribuciones de los artistas ofrecen pistas de reconceptualización crítica del poder colonial y de redefinición de algunos principios políticos como la democracia participativa y la educación crítica.

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