“Invasive” and “Non-invasive” Technologies in Neuroscience Communication


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BioéthiqueOnline

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Université de Montréal. Programmes de bioéthique.
Association des étudiants de bioéthique de l'École de santé publique de l'Université de Montréal.

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Mots-clés

  • communication scientifique
  • responsabilité scientifique
  • technologie d’imagerie cérébrale
  • représentation du corps
  • neuroéthique
  • scientific communication
  • scientific responsibility
  • brain imaging technologies
  • body representation
  • neuroethics

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Résumé

Résumé

Cet article analyse une distinction faite fréquemment dans les situations de communication en neurosciences : l’emploi des termes “invasif” ou “non-invasif” pour qualifier les techniques d’observation du cerveau. Un jugement de valeur implicite ou explicite accompagnant ces termes, l’adjectif de “non-invasif” a pu être utilisé à des fins de promotion du progrès technique, en particulier à propos des nouvelles techniques d’imagerie apparues ces dernières décennies. Nous étudions ici les interactions entre experts scientifiques et la sphère politique. L’analyse porte sur plusieurs rapports d’expertise concernant les neurosciences, issus de différents comités en France. Nous montrons que la signification des termes “invasif” et “non-invasif” varie selon le contexte, c’est-à-dire en fonction de la nature du discours, des techniques en comparaison ou des parties engagées dans la discussion. La définition de ce qui est à concevoir comme invasif ou non-invasif devient un enjeu stratégique et peut ainsi changer selon les méthodes privilégiées par les experts participants à ces comités ou conseils.
This paper analyzes a common distinction in neuroscience communication: the labels “invasive” and “non-invasive” attributed to brain-observation technologies. Because an implicit or explicit value judgment accompanies the term “non-invasive,” it has been used to promote technological progress, especially new brain-imaging techniques that have appeared in recent decades. This study’s material comes from interactions between some expert scientists and the political sphere. Expert reports on neuroscience from different advisory bodies in the French public sector have been collected and analyzed for use of the distinction between invasive and non-invasive. The paper shows that the meaning of these widely used labels varies according to the context, e.g., status of discourse, technologies compared, or stakeholders engaged in the discussion. The definition of what is understood as invasive or non-invasive becomes a strategic issue and can thus vary according to the methodologies favoured by experts participating in national advisory boards or councils.

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