Les représentations du sida chez des hommes québécois vivant cette expérience de santé/maladie
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Maîtrise / Master's
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Mots-clés
- Représentations sociales du sida
- Représentations sociales de la santé et de la maladie
- Homosexuels
- Caring
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Ce mémoire vise à explorer les représentations sociales du sida. L'étude regroupe le témoignage de huit hommes québécois, âgés de 28 à 41 ans, se disant d'orientation homosexuelle et vivant avec le sida. La méthode de recherche retenue est une analyse inductive utilisant le cadre théorique des représentations de la santé et de la maladie élaboré par Claudine Herzlich, en 1969. Ce choix méthodologique s'inscrit dans la nouvelle perspective des soins infirmiers, celle du paradigme de la transformation. Les soins infirmiers, dans lesquels les concepts de caring et de culture sont centraux, sont guidés par une façon de voir la personne en interaction avec d'autres membres de la société en rapport avec des situations de santé et de maladie. Jamais conceptualisé en termes biophysiologiques mais plutôt en termes relationnels, le sida est vécu comme une maladie dont l'origine et révolution se situent dans le mode de vie. Attaquant à la fois le corps et l'esprit, il est tantôt vu comme maladie-destructrice, maladie-métier ou maladie-croissance. Sournoise, grave, mortelle, contagieuse, stigmatisante, à caractère épidémique, la maladie-destructrice fait vivre une rupture biographique et la crainte de la dépendance envers autrui. La maladie-métier est un combat qui s'apprend. Livrant une lutte à la dépendance, la personne qui adopte ce mode de vie traduit un appel criant à l'amour et au caring professionnel et recherche, non pas la guérison, mais une qualité de vie. Outil de découverte de soi, d'ouverture aux autres et de révélation des vraies valeurs, la maladie-croissance entraîne un sentiment d'accomplissement personnel, de transformation, d'enrichissement, de paix intérieure. Les trois formes que prennent la maladie, comme mode de vie, peuvent coexister et n'excluent pas la santé. Entraînant un bien-être corporel, psychologique et fonctionnel, celle-ci traduit la santé-équilibre. Les résultats de cette étude révèlent le lien indissociable entre la personne et son environnement, et l'influence de ce dernier dans sa vision du monde qui l'entoure et du sens qu'elle donne à sa vie. Ce lien livre aux infirmières un nouvel outil heuristique leur permettant d'agir sur les déterminants de la santé que sont les habitudes de vie et l'environnement social.
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