Épistémologie et écologie : développer des épistémologies et pratiques épistémiques contre-hégémoniques
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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- Philosophie
- Épistémologie
- Écologie
- Épistémologie féministe
- Agentivité épistémique
- Philosophy
- Epistemology
- Ecology
- Feminist Epistemology
- Epistemic Agentivity
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Nous nous demanderons si tous les savoirs, afin d’être reconnus comme tels, doivent nécessairement être universels. Nous défendrons, ainsi, la thèse selon laquelle l’universalité de la connaissance est le résultat d’une idéalisation. Autrement dit, tout être humain ne peut, également, parvenir à former des connaissances, et d’autre part celles-ci ne sont pas nécessairement valides pour toutes les situations (historiques, culturelles, géographiques, etc.). La thèse que nous défendrons est qu’il faudrait ajouter trois autres dimensions à notre compréhension de l’épistémologie, soit les dimensions ontologique, historique et situationnelle. C’est pourquoi nous proposerons une épistémologie critique de l’épistémologie normale, qui ne tient pas pour acquis qu’il y a des faits objectifs à découvrir et que c’est strictement par la découverte de ces faits que l’on parvient à la connaissance. Nous tenterons de défendre une épistémologie qui tient compte des conséquences variées qu’ont l’enquête épistémique ainsi que l’épistémologie par laquelle on définit et reconnaît la connaissance. Pour ce faire, nous examinerons de quelles manières une ontologie élargie, qui renvoie à l’ensemble des phénomènes (relations, faits, propriétés physiques, etc.) dont on considère qu’ils relèvent de l’ordre de la connaissance, pourrait influencer l’analyse épistémologique. Nous proposerons, ensuite, d’adopter un principe d’objectivité qui ne repose pas sur la neutralité idéalisée de l’agent. Nous soutiendrons, finalement, que toute connaissance engage, de la part des agent·e·s ou des communautés, des relations de confiance, qui sont en relation avec le pouvoir.
Traditional epistemology conceives the processes through which we acquire knowledge in an idealized way, pretending to universality of knowledge. Simultaneously, it conceives epistemic agency as equivalent to the rational and autonomous subject. We will be defending the thesis that all human subject cannot, in fact, equally acquire knowledge and that all knowledge is not valid in every situation. We propose to add three dimensions to our understanding of epistemology: the ontological, the historical, and the situational dimensions. Adopting an alternative epistemology seems to be one of the possible and necessary paths to take to understand and recognize knowledge more adequately. We will look at how a wider ontology, which includes phenomena (such as relations, facts, and proprieties) that we consider as part of knowledge, can influence epistemological analysis. Then, we will propose to reconceptualize the notion of objectivity, so it does not rely on an idealized neutrality from the epistemic agent. Finally, we will defend that all knowledge engages, from epistemic agents or epistemic communities, trust—which includes power dynamics.
Traditional epistemology conceives the processes through which we acquire knowledge in an idealized way, pretending to universality of knowledge. Simultaneously, it conceives epistemic agency as equivalent to the rational and autonomous subject. We will be defending the thesis that all human subject cannot, in fact, equally acquire knowledge and that all knowledge is not valid in every situation. We propose to add three dimensions to our understanding of epistemology: the ontological, the historical, and the situational dimensions. Adopting an alternative epistemology seems to be one of the possible and necessary paths to take to understand and recognize knowledge more adequately. We will look at how a wider ontology, which includes phenomena (such as relations, facts, and proprieties) that we consider as part of knowledge, can influence epistemological analysis. Then, we will propose to reconceptualize the notion of objectivity, so it does not rely on an idealized neutrality from the epistemic agent. Finally, we will defend that all knowledge engages, from epistemic agents or epistemic communities, trust—which includes power dynamics.
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