Effets de la croissance des capacités respiratoires sur la longueur des énoncés et sur la diversité lexicale
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Mots-clés
- Longueur d’énoncés
- Diversité lexicale
- Respiration
- Parole
- Développement du langage oral
- Utterance length
- Lexical diversity
- Breathing
- Speech
- Language development of spoken language
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Brown (1973) a proposé la « longueur moyenne des énoncés » (LME) comme indice standard du développement langagier. La LME se calcule selon le nombre moyen de morphèmes dans 100 énoncés de parole spontanée. L’hypothèse sous-jacente à cet indice est que la complexité syntaxique croît avec le nombre de morphèmes dans les énoncés. Selon Brown, l’indice permet d’estimer le développement d’une « compétence grammaticale » jusqu’à environ quatre morphèmes. Certains auteurs ont toutefois critiqué le manque de fiabilité de la LME et la limite de quatre morphèmes. Des rapports démontrent des variations de la LME avec l’âge, ce qui suggère que des facteurs comme la croissance des capacités respiratoires peuvent influencer l’indice de Brown. La présente étude fait état de ces problèmes et examine comment la LME et certaines mesures de diversité lexicale varient selon le développement des capacités respiratoires. On a calculé la LME et la diversité lexicale dans la parole spontanée de 50 locuteurs mâles âgés de 5 à 27 ans. On a également mesuré, au moyen d’un pneumotachographe, la capacité vitale (CV) des locuteurs. Les résultats démontrent que la LME et des mesures de diversité lexicale corrèlent fortement avec la croissance de la CV. Ainsi, la croissance des fonctions respiratoires contraint le développement morphosyntaxique et lexical. Notre discussion fait valoir la nécessité de réévaluer l’indice de la LME et la conception « linguistique » du développement langagier comme une compétence mentale qui émerge séparément de la croissance des structures de performance.
Brown (1973) proposed the « mean length of utterance » (MLU) as a standard index of language development. MLU is calculated by counting the mean number of morphemes in 100 utterances of spontaneous speech. The underlying hypothesis of this index is that syntactic complexity rises with the number of morphemes in utterances. According to Brown, MLU indexes the development of a « grammatical competence » up to about four morphemes. However, authors have criticized the lack of reliability of the MLU and the limit of four morphemes. Reported variations in MLU with age also suggest that factors such as the growth of respiratory capacities can influence Brown’s index. The present study reviews those problems and examines how the MLU and certain measures of lexical diversity vary according to the development of respiratory capacities. We calculated the MLU and the lexical diversity in the spontaneous speech of 50 male speakers aged 5 to 27 years. We also measured, with a pneumotachograph, the vital capacity (VC) of the speakers. The results show that MLU and measures of lexical diversity strongly correlate with the growth of VC. Thus, the growth of respiratory functions constrains morphosyntactic and lexical development. Our discussion focuses on the necessity to revaluate the MLU index and a « linguistic » conception of language development as a mental competence emerging separately from the growth of performance structures.
Brown (1973) proposed the « mean length of utterance » (MLU) as a standard index of language development. MLU is calculated by counting the mean number of morphemes in 100 utterances of spontaneous speech. The underlying hypothesis of this index is that syntactic complexity rises with the number of morphemes in utterances. According to Brown, MLU indexes the development of a « grammatical competence » up to about four morphemes. However, authors have criticized the lack of reliability of the MLU and the limit of four morphemes. Reported variations in MLU with age also suggest that factors such as the growth of respiratory capacities can influence Brown’s index. The present study reviews those problems and examines how the MLU and certain measures of lexical diversity vary according to the development of respiratory capacities. We calculated the MLU and the lexical diversity in the spontaneous speech of 50 male speakers aged 5 to 27 years. We also measured, with a pneumotachograph, the vital capacity (VC) of the speakers. The results show that MLU and measures of lexical diversity strongly correlate with the growth of VC. Thus, the growth of respiratory functions constrains morphosyntactic and lexical development. Our discussion focuses on the necessity to revaluate the MLU index and a « linguistic » conception of language development as a mental competence emerging separately from the growth of performance structures.
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