La représentation de la catalepsie dans le récit fantastique du XIXe siècle
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Mots-clés
- XIXe siècle
- Fantastique
- Sciences of the mind
- Psychiatry
- Catalepsy
- Récit fantastique
- Sciences de l'esprit
- Psychiatrie
- Catalepsie
- Épistémocritique
- 19th century
- Fantastic
- Fantastic narrative
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Au XIXe siècle, la science et le fantastique produisent le même effet chez les gens : en mettant ceux-ci en contact avec des phénomènes inouïs, ils les inscrivent dans un rapport dialectique – entre le connu et l’inconnu – qui doit déboucher sur le non-encore-connu, comme s’ils recelaient la promesse d’une révélation. En effet, à la fois les sciences de l’esprit et le récit fantastique permettent de franchir les frontières entre le moi et l’autre, la vie et la mort, le corps et l’esprit. Explorant autant de domaines inconnus relatifs à l’homme, ils redéfinissent les contours de celui-ci. C’est donc en tant que moyens de savoir que ce mémoire met en relation ces sciences (psychiatrie, psychophysiologie, hypnotisme…) et trois récits fantastiques, « Onuphrius » de Théophile Gautier, « La Mort d’Olivier Bécaille » d’Émile Zola et « L’Homme voilé » de Marcel Schwob, où une crise de catalepsie subie par le héros déclenche le processus dialectique.
In the 19th century, science and the fantastic generated the same effect in people’s minds: by making them encounter incredible phenomena, they place them in a dialectical relation – between what is known and the unknown – which leads to the not-yet-known, as if they were concealing a promise of revelation. Indeed, both sciences of the mind and fantastic narratives enable the crossing of frontiers between the self and the other, life and death, body and mind. Exploring all these unknown territories related to man, they redefine his contours. Therefore, it is as means of knowledge that this dissertation is establishing a link between these sciences (psychiatry, psychophysiology, hypnotism...) and three fantastic narratives, “Onuphrius” by Théophile Gautier, “La Mort d’Olivier Bécaille” by Émile Zola and “L’Homme voilé” by Marcel Schwob, where catalepsy crises trigger the dialectical process.
In the 19th century, science and the fantastic generated the same effect in people’s minds: by making them encounter incredible phenomena, they place them in a dialectical relation – between what is known and the unknown – which leads to the not-yet-known, as if they were concealing a promise of revelation. Indeed, both sciences of the mind and fantastic narratives enable the crossing of frontiers between the self and the other, life and death, body and mind. Exploring all these unknown territories related to man, they redefine his contours. Therefore, it is as means of knowledge that this dissertation is establishing a link between these sciences (psychiatry, psychophysiology, hypnotism...) and three fantastic narratives, “Onuphrius” by Théophile Gautier, “La Mort d’Olivier Bécaille” by Émile Zola and “L’Homme voilé” by Marcel Schwob, where catalepsy crises trigger the dialectical process.
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