L’activité physique de différentes intensités pendant une tâche cognitive et ses effets sur l’anxiété, la charge mentale, le contexte d’apprentissage et l'alimentation
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Cycle d'études
Doctorat / Doctoral
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Mots-clés
- Sédentarité
- Étudiants universitaires
- Educational success
- Healthy habits
- Bureaux actifs,
- Intensité de l'activité physique
- Réussite éducative
- Habitude de vie
- Sedentary
- University students
- Active desks
- Physical activity intensity
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Avec un nombre croissant de jeunes s'engageant dans des études tertiaires, il est primordial de s'assurer qu'ils évoluent et se développent dans un cadre optimal pour leur réussite éducative et leur santé. Les environnements académiques actuels, marqués par une forte sédentarité, posent cependant des défis importants. Les horaires chargés des étudiants, qui doivent passer de longues heures assis, sont associés à des effets négatifs sur la santé physique, tels qu'un risque accru de maladies cardiovasculaires et de troubles métaboliques, ainsi que sur la santé mentale, contribuant à une augmentation de l'anxiété et de la dépression. Ces effets représentent des défis majeurs pour le bien-être et la réussite académique des étudiants. C’est dans ce contexte que les bureaux actifs ont émergé comme une solution innovante et prometteuse. Ces dispositifs encouragent l'activité physique légère et réduisent le temps sédentaire quotidien, tout en permettant aux étudiants de poursuivre leurs tâches académiques. L'étude de cette thèse s'intéresse à l'effet de différents niveaux d'intensité d'activité physique sur des aspects cognitifs et comportementaux chez les étudiants universitaires. L’objectif de la première étude était de comparer les effets aigus sur des marqueurs tels que l'anxiété, la charge mentale, ainsi que sur l'attention et la mémoire d'une tâche cognitive réalisée en condition sédentaire, soit la condition de référence, à intensité faible pratiquée sur un bureau à pédalier et à intensité moyenne sur un bureau vélo stationnaire. L'objectif de la deuxième étude était d’évaluer les effets des trois conditions sur l'ingestion calorique et les préférences alimentaires, y compris la fixation visuelle sur la nourriture. Les études réalisées ont permis de mettre en lumière que l'impact des bureaux à pédalier dépasse la simple augmentation de l'activité physique. Des ajustements quant à leur utilisation sont nécessaires. À intensité moyenne, ces bureaux augmentent la charge mentale, nuisant à la concentration et à la mémorisation pendant les tâches académiques. De plus, une augmentation de la consommation de boissons sucrées a été observée, ce qui souligne l'importance d'accompagner ces dispositifs d'une éducation à la santé. En revanche, l'utilisation à faible intensitése révèle efficace pour réduire la sédentarité sans compromettre les fonctions cognitives ou encourager des comportements alimentaires néfastes. Ces résultats ouvrent la voie à des interventions plus ciblées, accompagnées de guides d'utilisation appropriés, afin d'optimiser les bénéfices physiques, psychologiques et cognitifs de ces dispositifs, tout en évitant les effets indésirables. Ces travaux soulignent ainsi l'importance d'intégrer les bureaux actifs de manière réfléchie dans les milieux académiques pour soutenir la santé et la réussite éducative des étudiants.
With increasing numbers of young people committing to tertiary education, it is vital to ensure that they evolve and develop in an optimal environment for their educational success and health. However, today's highly sedentary academic environment presents significant challenges. Students' busy schedules, with long hours spent sitting, are associated with negative effects on physical health, such as an increased risk of cardiovascular disease and metabolic disorders, as well as on mental health, contributing to increased anxiety and depression. These effects represent major challenges for students' well-being and academic success. It is in this context that active desks have emerged as an innovative and promising solution. This thesis focuses on the effect of different levels of physical activity intensity on cognitive and behavioural aspects in university students. The aim of the first study was to compare the acute effects of a cognitive task on markers such as anxiety, mental load, as well as attention and memory, performed in sedentary condition, i.e., the reference condition, at low intensity, and at moderate intensity practiced on a cycling desk. The aim of the second study was to assess the effects of the three conditions on caloric intake and food preferences, including visual fixation on food. Studies have highlighted that the effect of cycling desks goes beyond simply increasing physical activity. Adjustments to their use are necessary. At moderate intensity, these desks increase mental workload, impairing concentration, and memorization during academic tasks. In addition, an increase in the consumption of sugary drinks was observed, underlining the importance of accompanying these devices with health education. On the other hand, low-intensity use, without noticeable effort, proved effective in reducing sedentary behaviour without compromising cognitive functions or encouraging harmful eating behaviours. These results underline the need for more targeted interventions, accompanied by appropriate user guides, to optimize the physical and psychological benefits of these devices, while avoiding undesirable effects. This work thus underlines the importance of thoughtfully integrating active desks into academic environments to support student health and success.
With increasing numbers of young people committing to tertiary education, it is vital to ensure that they evolve and develop in an optimal environment for their educational success and health. However, today's highly sedentary academic environment presents significant challenges. Students' busy schedules, with long hours spent sitting, are associated with negative effects on physical health, such as an increased risk of cardiovascular disease and metabolic disorders, as well as on mental health, contributing to increased anxiety and depression. These effects represent major challenges for students' well-being and academic success. It is in this context that active desks have emerged as an innovative and promising solution. This thesis focuses on the effect of different levels of physical activity intensity on cognitive and behavioural aspects in university students. The aim of the first study was to compare the acute effects of a cognitive task on markers such as anxiety, mental load, as well as attention and memory, performed in sedentary condition, i.e., the reference condition, at low intensity, and at moderate intensity practiced on a cycling desk. The aim of the second study was to assess the effects of the three conditions on caloric intake and food preferences, including visual fixation on food. Studies have highlighted that the effect of cycling desks goes beyond simply increasing physical activity. Adjustments to their use are necessary. At moderate intensity, these desks increase mental workload, impairing concentration, and memorization during academic tasks. In addition, an increase in the consumption of sugary drinks was observed, underlining the importance of accompanying these devices with health education. On the other hand, low-intensity use, without noticeable effort, proved effective in reducing sedentary behaviour without compromising cognitive functions or encouraging harmful eating behaviours. These results underline the need for more targeted interventions, accompanied by appropriate user guides, to optimize the physical and psychological benefits of these devices, while avoiding undesirable effects. This work thus underlines the importance of thoughtfully integrating active desks into academic environments to support student health and success.
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