Le caractère religieux du roi‐prophète dans l’utopie politique d’Al‐Fârâbî


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Al-Fârâbî, que l’on surnomme le second maître, a jeté les bases de la philosophie politique islamique du Moyen-Âge avec un texte fortement inspiré de La République, du Politique et des Lois de Platon. Dans le Traité sur les opinions des habitants de la cité idéale, le penseur persan met de l’avant les qualités et le fonctionnement d’une civilisation dite « idéale » ou « vertueuse ». Il en profite pour décrire l’antithèse des habitants de cette cité, en l’occurrence ceux des cités imparfaites. Une notion du traité l’écarte en revanche des écrits grecs, tout spécialement de ceux de Platon. Contrairement au roi-philosophe de La République, Al-Fârâbî prône l’instauration d’un prophète à la tête de l’État politique. Les qualités, l’intelligence et la voyance que la première fonction civile exige de son titulaire donnent au texte un caractère utopique et religieux que nous démystifierons.

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