The use of nutritional supplements to identify microbiota profiles associated with protection against necrotic enteritis infection in chickens
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Cycle d'études
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Mots-clés
- Microbiote de poulet
- Chicken Microbiota
- Alternatives aux antibiotiques
- Antibiotic Alternatives
- Santé de la volaille
- Poultry Health
- Modulation du microbiote
- Microbiota Modulation
Organisme subventionnaire
Résumé
Le microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans la santé et les performances des poulets de chair. Un déséquilibre de cette communauté microbienne, connu sous le nom de dysbiose, est associé à des maladies telles que l'entérite nécrotique (EN), qui entraîne des pertes économiques importantes dans l'élevage de volailles. Les restrictions croissantes sur l'utilisation des antibiotiques dans la production animale ont stimulé l'intérêt pour des stratégies alternatives visant à promouvoir la santé intestinale et à prévenir des maladies telles que l'entérite nécrotique. Les additifs tels que les prébiotiques, les probiotiques, les postbiotiques et les composés phytogéniques ont été reconnus pour leur capacité à améliorer les performances et la résistance aux maladies en modulant le microbiote intestinal. Cependant, la plupart des études se concentrent sur des analyses descriptives du microbiote réalisées à l'approche de la période d'abattage, ce qui limite leur utilité pour la prévention précoce des maladies. Cette étude visait à élucider la composition du microbiote intestinal et sa relation avec la NE tout en évaluant l'efficacité d'additifs alimentaires alternatifs dans la modulation du microbiote pour promouvoir la santé des poulets de chair dès la première semaine de vie. Une expérience in vivo a été menée avec 168 poulets de chair, répartis en quatre groupes : contrôle (CTRL, pas d'additifs), phytogènes (PHY, BioStrong BP®), mélange postbiotique et phytogène (SCFP+, Dia-V™PTplus), et probiotiques (PROB, Enterococcus faecalis). Des écouvillons cloacaux ont été prélevés aux jours 7, 14 et 22 pour l'analyse du microbiote à l'aide de la technologie des microarrays. Tous les oiseaux ont été soumis à un protocole d'induction de la NE, comprenant un vaccin à haute dose contre Eimeria le jour 14 et un test de Clostridium perfringens les jours 19 et 20. Le poids corporel, l'indice de consommation et les lésions intestinales ont été enregistrés. Les oiseaux ont été classés comme résistants ou sensibles sur la base des scores de lésions, et les profils de microbiote ont été analysés à l'aide de LinDA. Les résultats ont révélé que les additifs testés modulaient différemment le microbiote intestinal. Les groupes SCFP+ et PHY ont présenté des profils de microbiote distincts avec des similitudes observées dans l'analyse des clusters. Les deux groupes ont réduit de manière significative les scores de lésions intestinales par rapport au contrôle (p<0,001), et la supplémentation en SCFP+ a également amélioré le BW et le FCR (p<0,05). Des biomarqueurs microbiens spécifiques associés à la résistance et à la sensibilité à la NE ont été identifiés. Des taxons bénéfiques tels que Lactobacillus, Bifidobacterium et Enterococcus étaient liés à la résistance, pendant que des taxons opportunistes, y compris Enterobacter, identifiés au cours de la première semaine de vie, étaient associés à une dysbiose progressive et à la sensibilité. Ces résultats soulignent le potentiel de la modulation précoce du microbiote pour établir des profils microbiens protecteurs contre la NE. En conclusion, les additifs alimentaires alternatifs, en particulier le SCFP+ et le PHY, modulent efficacement le microbiote intestinal, réduisant ainsi la gravité de la NE. L'identification de biomarqueurs microbiens fournit des informations précieuses sur la résistance aux maladies médiée par le microbiote et ouvre de nouvelles possibilités d'interventions de précision dans la production de volailles. Les recherches futures devraient valider ces résultats dans des environnements d'élevage commerciaux et explorer les applications pratiques pour optimiser la santé et la productivité des poulets de chair.
The intestinal microbiota plays a fundamental role in the health and performance of broiler chickens. An imbalance in this microbial community, known as dysbiosis, is associated with diseases such as necrotic enteritis (NE), which causes significant economic losses in poultry farming. The growing restrictions on the use of antibiotics in animal production have stimulated interest in alternative strategies to promote intestinal health and prevent diseases like NE. Additives such as prebiotics, probiotics, postbiotics, and phytogenic compounds have been recognized for their ability to improve performance and disease resistance by modulating the intestinal microbiota. However, most studies focus on descriptive microbiota analyses conducted near the time of slaughter, limiting their utility for early disease prevention. This study aimed to elucidate the composition of the intestinal microbiota and its relationship with NE while evaluating the efficacy of alternative feed additives in modulating the microbiota to promote broiler health from the first week of life. An in vivo experiment was conducted with 168 broiler chickens, divided into four groups: control (CTRL, no additives), phytogenics (PHY, BioStrong BP®), a postbiotic and phytogenic blend (SCFP+, Dia-V™PTplus), and probiotics (PROB, Enterococcus faecalis). Cloacal swabs were collected on days 7, 14, and 22 for microbiota analysis using microarray technology. All birds were subjected to an NE induction protocol, including a high-dose Eimeria vaccine on day 14 and Clostridium perfringens challenge on days 19 and 20. Body weight (BW), feed conversion ratio (FCR), and intestinal lesion scores were recorded. Birds were classified as resistant or susceptible based on lesion scores, and microbiota profiles were analyzed using LinDA. The results revealed that the tested additives modulated the intestinal microbiota differently. The SCFP+ and PHY groups exhibited distinct microbiota profiles with similarities observed in cluster analysis. Both groups significantly reduced intestinal lesion scores compared to the control (p<0.001), and SCFP+ supplementation also improved BW and FCR (p<0.05). Specific microbial biomarkers associated with resistance and susceptibility to NE were identified. Beneficial taxa such as Lactobacillus, Bifidobacterium, and Enterococcus were linked to resistance, while opportunistic taxa, including Enterobacter, identified in the first week of life, were associated with progressive dysbiosis and susceptibility. These findings highlight the potential of early microbiota modulation to establish protective microbial profiles against NE. In conclusion, alternative feed additives, particularly SCFP+ and PHY, effectively modulate the intestinal microbiota, reducing NE severity. Identifying microbial biomarkers provides valuable insights into microbiota-mediated disease resistance and opens new possibilities for precision interventions in poultry production. Future research should validate these findings in commercial farming environments and explore practical applications to optimize broiler health and productivity.