La mise en récit de l'espace : le monument, le mémorial et le WTC comme dispositifs rhétoriques
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Maîtrise / Master's
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Mots-clés
- Espace
- Mémorial des Vétérans du Vietnam
- Narratives
- Rhetoric
- World Trade Center
- Ground Zero
- Récits
- Architecture
- Rhétorique
- Lower Manhattan
- Space
- Vietnam Veteran Memorial
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Penser la mise en récit de l’espace permet de circuler dans des marges que sont celles de l’art, de la littérature, de la politique, du cinéma. L’analyse rhétorique des processus de mise en récit de l’espace montre, en trois temps, que l’apport architectural définit et redéfinit les possibilités de déplacements des discours dans leur ouverture ou leur fermeture. Dans un premier temps, le passage du modernisme au postmodernisme, par l’analyse du Mémorial des vétérans du Vietnam, à Washington, qui déconstruit le récit programmatique d’un ordre, permet une nouvelle performativité du réel. Dans un deuxième temps, la monumentalité du Lower Manhattan, par sa verticalité, présente sa mise en récit comme un palimpseste dont toutes traces, idées, pratiques, utopies et destructions constituent des éléments légitimant et critiquant le récit en train de s’écrire. Par un passage de sa représentation, dans la littérature, notamment, la verticalité est alors une ligne de fuite dont le mouvement ascendant, puis descendant, montre l’inachèvement du récit. Dans un dernier temps, l’édification du Mémorial du World Trade Center, se réinscrit dans un modèle discursif unitaire compris comme un vaste dispositif qui réaffirme un retour à un ordre du discours, à un âge politique de la mémoire. Cet espace, c’est celui du pèlerinage, du lieu sacré qui fait parler ses morts au nom d’une autorité, la catastrophe, l’indicible, qui met en suspend la possibilité de la parole qui est autre. Cette réflexion entend présenter ces espaces qui se mettent en récit.
Thinking space narrative helps circulate in the margins of those of art, literature, politics, film. The rhetorical analysis of space narratives and its storytelling process shows, in three stages, that architectural contribution defines and redefines the possibilities of movement of speech in their opening or closing. First, the transition from modernism to postmodernism, by the analysis of Vietnam Veterans Memorial in Washington, which deconstructs the programmatic narrative of an order allows a new performativity of reality. Secondly, the monumentality of Lower Manhattan, by its verticality, presents its narrative process set as a palimpsest where all traces, ideas, practices, utopias and destruction are legitimizing and criticizing elements in the narratives being written. By passing its representation in literature, in particular, the verticality is then a leakage whose upward movement, then down, shows the incompleteness of the story. Last, the building of the World Trade Center Memorial, re-entered into a unitary discursive model understood as a wide dispositif that reaffirms a return to an order of discourse, a political age memory. This space is one of the pilgrimage, the sacred place which makes his dead speak on behalf of an authority, which withhold the possibility of speech form outside. This reflection intends to present those spaces which are put in narrative.
Thinking space narrative helps circulate in the margins of those of art, literature, politics, film. The rhetorical analysis of space narratives and its storytelling process shows, in three stages, that architectural contribution defines and redefines the possibilities of movement of speech in their opening or closing. First, the transition from modernism to postmodernism, by the analysis of Vietnam Veterans Memorial in Washington, which deconstructs the programmatic narrative of an order allows a new performativity of reality. Secondly, the monumentality of Lower Manhattan, by its verticality, presents its narrative process set as a palimpsest where all traces, ideas, practices, utopias and destruction are legitimizing and criticizing elements in the narratives being written. By passing its representation in literature, in particular, the verticality is then a leakage whose upward movement, then down, shows the incompleteness of the story. Last, the building of the World Trade Center Memorial, re-entered into a unitary discursive model understood as a wide dispositif that reaffirms a return to an order of discourse, a political age memory. This space is one of the pilgrimage, the sacred place which makes his dead speak on behalf of an authority, which withhold the possibility of speech form outside. This reflection intends to present those spaces which are put in narrative.
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