The impact of stroke public awareness campaigns differs between sociodemographic groups
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Canadian journal of neurological sciences
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Cambridge University Press
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- Educational campaigns
- FAST
- Prehospital triage
- Sex differences
- Sociodemographic factors
- Stroke awareness
- Stroke signs
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Background:
Prehospital delays are a major obstacle to timely reperfusion therapy in acute ischemic stroke. Stroke sign recognition, however, remains poor in the community. We present an analysis of repeated surveys to assess the impact of Face, Arm, Speech, Time (FAST) public awareness campaigns on stroke knowledge.
Methods:
Four cross-sectional surveys were conducted between July 2016 and January 2019 in the province of Quebec, Canada (n = 2,451). Knowledge of FAST stroke signs (face drooping, arm weakness and speech difficulties) was assessed with open-ended questions. A bilingual English/French FAST public awareness campaign preceded survey waves 1–3 and two campaigns preceded wave 4. We used multivariable ordinal regression models weighted for age and sex to assess FAST stroke sign knowledge.
Results:
We observed an overall significant improvement of 26% in FAST stroke sign knowledge between survey waves 1 and 4 (odds ratio [OR] = 1.26; 95% CI: 1.02, 1.55; p = 0.035). After the last campaign, however, 30.5% (95% CI: 27.5, 33.6) of people were still unable to name a single FAST sign. Factors associated with worse performance were male sex (OR = 0.68; 95% CI: 0.53, 0.86; p = 0.002) and retirement (OR = 0.54; 95% CI: 0.35, 0.83; p = 0.005). People with lower household income and education had a tendency towards worse stroke sign knowledge and were significantly less aware of the FAST campaigns.
Conclusions:
Knowledge of FAST stroke signs in the general population improved after multiple public awareness campaigns, although it remained low overall. Future FAST campaigns should especially target men, retired people and individuals with a lower socioeconomic status.
L’impact de campagnes de sensibilisation du public à l’accident vasculaire cérébral varie par groupe sociodémographique. Les délais préhospitaliers constituent un obstacle majeur à la thérapie de reperfusion précoce en accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique aigu. La reconnaissance des signes d’AVC demeure toutefois faible dans la population générale. Nous présentons une analyse d’enquêtes répétées visant à évaluer l’impact de campagnes successives de sensibilisation VITE (Visage [affaissé], Incapacité [à lever les bras], Trouble de la parole, Extrême urgence) sur la connaissance des signes d’AVC dans la population générale. Quatre enquêtes transversales ont été effectuées au Québec entre juillet 2016 et janvier 2019 (n = 2451). Elles visaient à évaluer par des questions ouvertes la connaissance des signes VITE de l’AVC. Les trois premières enquêtes ont été précédées d’une seule campagne VITE bilingue (français-anglais) de sensibilisation du public à l’AVC, alors que la dernière enquête a été précédée de deux campagnes. Nous avons analysé la connaissance des signes VITE par régression ordinale pondérée pour l’âge et le sexe. Nous avons observé une amélioration globale significative de 26 % pour la connaissance des signes VITE de l’AVC entre la première et la quatrième enquête (rapport de cotes [RC] : 1,26; IC à 95 % : 1,02-1,55; p = 0,035). Toutefois, après la dernière campagne, 30,5% des individus (IC à 95%: 27,5-33,6) demeuraient incapables de nommer au moins un signe VITE. Les principaux facteurs associés à une moins bonne connaissance des signes VITE étaient le sexe masculin (RC : 0,68; IC à 95 % : 0,53-0,86; p = 0,002) et la retraite (RC : 0,54; IC à 95 % : 0,35-0,83; p = 0,005). Les individus ayant un revenu de ménage et une éducation inférieurs avaient tendance à moins connaitre les signes VITE et étaient significativement moins au courant des précédentes campagnes de sensibilisation VITE. La connaissance des signes VITE s’est améliorée après une série de campagnes de sensibilisation du public à l’AVC, bien qu’elle demeure globalement faible. Les prochaines campagnes VITE devraient particulièrement cibler les hommes, les retraités ainsi que les individus à faible statut socioéconomique.
L’impact de campagnes de sensibilisation du public à l’accident vasculaire cérébral varie par groupe sociodémographique. Les délais préhospitaliers constituent un obstacle majeur à la thérapie de reperfusion précoce en accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique aigu. La reconnaissance des signes d’AVC demeure toutefois faible dans la population générale. Nous présentons une analyse d’enquêtes répétées visant à évaluer l’impact de campagnes successives de sensibilisation VITE (Visage [affaissé], Incapacité [à lever les bras], Trouble de la parole, Extrême urgence) sur la connaissance des signes d’AVC dans la population générale. Quatre enquêtes transversales ont été effectuées au Québec entre juillet 2016 et janvier 2019 (n = 2451). Elles visaient à évaluer par des questions ouvertes la connaissance des signes VITE de l’AVC. Les trois premières enquêtes ont été précédées d’une seule campagne VITE bilingue (français-anglais) de sensibilisation du public à l’AVC, alors que la dernière enquête a été précédée de deux campagnes. Nous avons analysé la connaissance des signes VITE par régression ordinale pondérée pour l’âge et le sexe. Nous avons observé une amélioration globale significative de 26 % pour la connaissance des signes VITE de l’AVC entre la première et la quatrième enquête (rapport de cotes [RC] : 1,26; IC à 95 % : 1,02-1,55; p = 0,035). Toutefois, après la dernière campagne, 30,5% des individus (IC à 95%: 27,5-33,6) demeuraient incapables de nommer au moins un signe VITE. Les principaux facteurs associés à une moins bonne connaissance des signes VITE étaient le sexe masculin (RC : 0,68; IC à 95 % : 0,53-0,86; p = 0,002) et la retraite (RC : 0,54; IC à 95 % : 0,35-0,83; p = 0,005). Les individus ayant un revenu de ménage et une éducation inférieurs avaient tendance à moins connaitre les signes VITE et étaient significativement moins au courant des précédentes campagnes de sensibilisation VITE. La connaissance des signes VITE s’est améliorée après une série de campagnes de sensibilisation du public à l’AVC, bien qu’elle demeure globalement faible. Les prochaines campagnes VITE devraient particulièrement cibler les hommes, les retraités ainsi que les individus à faible statut socioéconomique.
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