Idées, espoir et grande illusion : quand le compositeur s'engage


Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Doctorat / Doctoral

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Mots-clés

  • musique
  • engagement
  • Franz Masereel
  • Berthold Bartosch
  • André Malraux
  • Jean Renoir
  • music
  • film
  • engagement
  • politics
  • analysis
  • history
  • cinéma
  • semiotics
  • politique
  • analyse
  • histoire
  • sémiotique
  • Arthur Honegger
  • Darius Milhaud
  • Joseph Kosma

Organisme subventionnaire

Résumé

Cette étude porte sur la musique de film des années 1930 en France, durant la décennie qui a vu naître et évoluer le cinéma parlant. Le cinéma de cette période y est appréhendé à travers son statut artistique et son rôle dans la transmission des idées. Dans le contexte de la crise économique et des bouleversements politiques et internationaux qui sévissent, les années 1930 offrent aux artistes, écrivains et compositeurs français, une opportunité de redéfinir leur rôle dans la cité, en intervenant à travers un médium nouveau. Ces circonstances, propices à la définition d’un nouvel engagement en arts, guident le choix de trois films à partir desquels sont analysées les contributions musicales et la démarche du compositeur en lien avec ses motivations et ses attentes face au cinéma. En se penchant sur l’aspect musical de ces films, l’auteure cherche à dégager le rôle de la musique au sein des processus de communication artistiques, dans le but de comprendre les moyens avec lesquels le compositeur défend ses idées tout en collaborant à celles du réalisateur. À quel point l’engagement du compositeur s’arrime-t-il à la réalité de l’industrie cinématographique? À quel point la musique permet-elle l’expression des idées au sein d’un art dont elle n’est qu’une composante? C’est à ces questionnements que cette recherche a voulu donner voix, tout en faisant une place privilégiée à la musique elle-même.


The subject of the present study is film soundtracks from the 1930s in France. The music under examination originated during a decade which saw the birth and early development of talking films. French cinematographic productions from this period are examined on the basis of their artistic status and their role in the transmission of ideas. The pandemic economic crisis, combined with international political upheavals, were actual incentives for artists, writers, and composers to redefine their societal role through an innovative artistic medium, and to give voice to new types of artistic engagement. The choice of the three cinematographic works in this study is based on these conditions; their soundtracks are analyzed in relation to composers’ motivations and expectations of what cinema had to offer them. By closely examining the musical components of these films, the author also aims to define the ways in which music, among other artistic communication processes, was a vehicle for composers to defend their own ideas while endorsing those of a film’s director and/or producer. At what point does the composer’s personal engagement coincide with the requirements of the film industry during the period under examination? What are the limitations of the musical expression of ideas, in the context of an art form in which music was only a component part? These questions are at the heart of this study, with the music itself as the primary focus of research.

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La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU).

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