L’art de raconter une bonne histoire : une analyse de la couverture médiatique des gangs de rue au Québec
Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
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Maîtrise / Master's
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Mots-clés
- Gangs de rue
- Médias audiovisuels
- Médias numériques
- Éléments d’attrait médiatique
- Couverture médiatique
- Street gangs
- Audiovisual media
- Digital media
- Components of newsworthiness
- Media coverage
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
The media attribute a great significance to criminal events. However, those are not all reported in the same way. The media treatment of one generally depends of its sensationalism. The more impressive the event is, the more importance will be given by the media. Although street gangs have been very much present in the news content for several years, very few studies have assessed the extent to which the phenomenon is appealing to the media in relation to all criminal news. Considering the importance of media content and its impact on our society, the present study focuses on this question in order to determine whether the news about street gangs are treated differently. The sample of this study consists of 417 reports from Radio-Canada’s TV channel and Internet content, from that 210 are related to street gangs and 207 don’t bear on the phenomenon. The results suggest that the audiovisual and digital media present a more specific aspect of the phenomenon. Reports about street gangs are also more detailed and benefit from a greater mediatic treatment, regardless the medium of information used. Independently of the components that determine what make good news, the events involving street gangs and their members seem to receive a special media treatment.
Les médias accordent une grande importance aux faits divers et aux évènements criminels. Toutefois, ceux-ci ne sont pas tous rapportés systématiquement et de la même manière. Le traitement médiatique d’un évènement dépend généralement de son sensationnalisme. Plus un évènement est sensationnel, plus les médias auront tendance à lui accorder de l’importance et à en laisser d’autres, moins sensationnels, de côté. Bien que les gangs de rue soient très présents dans le contenu médiatique depuis plusieurs années, très peu d’études permettent d’évaluer dans quelle mesure le phénomène est intéressant pour les médias par rapport à l’ensemble de l’actualité criminelle. Étant donné l’importance que prend le contenu médiatique au sein d’une société, le mémoire s’attarde donc à cette question, de manière à déterminer si les nouvelles au sujet des gangs de rue sont traitées différemment des autres nouvelles de nature criminelle. Le corpus à l’étude totalise 417 reportages de Radio-Canada diffusés sur leur chaîne télévisée et leur site Internet, dont 210 portent sur les gangs de rue et 207 sont des nouvelles-témoins. Les résultats suggèrent que les médias audiovisuels et numériques présentent un aspect particulier du phénomène au public. Les reportages au sujet des gangs de rue sont également plus détaillés et profitent d’un traitement médiatique plus important que les autres, peu importe le médium d’information utilisé. Ainsi, indépendamment des éléments classiques qui déterminent ce qui fait une bonne nouvelle, les événements impliquant des gangs et leurs membres semble recevoir un traitement médiatique particulier.
Les médias accordent une grande importance aux faits divers et aux évènements criminels. Toutefois, ceux-ci ne sont pas tous rapportés systématiquement et de la même manière. Le traitement médiatique d’un évènement dépend généralement de son sensationnalisme. Plus un évènement est sensationnel, plus les médias auront tendance à lui accorder de l’importance et à en laisser d’autres, moins sensationnels, de côté. Bien que les gangs de rue soient très présents dans le contenu médiatique depuis plusieurs années, très peu d’études permettent d’évaluer dans quelle mesure le phénomène est intéressant pour les médias par rapport à l’ensemble de l’actualité criminelle. Étant donné l’importance que prend le contenu médiatique au sein d’une société, le mémoire s’attarde donc à cette question, de manière à déterminer si les nouvelles au sujet des gangs de rue sont traitées différemment des autres nouvelles de nature criminelle. Le corpus à l’étude totalise 417 reportages de Radio-Canada diffusés sur leur chaîne télévisée et leur site Internet, dont 210 portent sur les gangs de rue et 207 sont des nouvelles-témoins. Les résultats suggèrent que les médias audiovisuels et numériques présentent un aspect particulier du phénomène au public. Les reportages au sujet des gangs de rue sont également plus détaillés et profitent d’un traitement médiatique plus important que les autres, peu importe le médium d’information utilisé. Ainsi, indépendamment des éléments classiques qui déterminent ce qui fait une bonne nouvelle, les événements impliquant des gangs et leurs membres semble recevoir un traitement médiatique particulier.
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