Terrorisme et radicalisation: Perceptions et pratiques policières en contexte suisse


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  • Police
  • Police cantonale
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  • Suisse
  • Cantonal police
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  • Counterterrorism
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  • Counter-radicalization
  • Fight against terrorism
  • Terrorism prevention
  • Intelligence
  • Terrorisme
  • Antiterrorism legislation
  • Community policing
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  • Contre-terrorisme
  • Radicalisation
  • Contre-radicalisation
  • Lutte contre le terrorisme
  • Prévention du terrorisme
  • Renseignement
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Résumé

Résumé

L’augmentation fulgurante de l’intérêt à l’égard du terrorisme depuis les attentats du 11 septembre 2001 a justifié des ajustements importants aux mandats de diverses entités, dont la police, ainsi qu’une réaffectation des ressources publiques dans de nombreux pays occidentaux. Bien que la Suisse ait été à l’abri de ce type d’attaques, la pertinence sociale de l’étude du phénomène demeure. En effet, le gouvernement investit de plus en plus d’argent en contre-terrorisme. En outre, un attentat est difficile à prévoir et peut entrainer des dégâts à plusieurs niveaux. Cependant, malgré l’importance accordée à ce phénomène à l’échelle internationale, les connaissances actuelles concernant les pratiques policières efficaces de prévention et d'intervention contre le terrorisme et la radicalisation demeurent morcelées. L’objectif de la présente recherche est donc de rendre compte et d’analyser les pratiques actuelles en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme et la radicalisation au sein d’un corps policier de niveau cantonal en Suisse. En matière de terrorisme, l’organisation policière agit sur quatre axes, soit le renseignement, la prévention, l’intervention et la gestion de crise. La présente étude s’est concentrée davantage sur les deux premiers axes, à savoir la prévention et le renseignement, tout en abordant brièvement les deux autres. L’analyse a soulevé que l’opinion quant à la possibilité de prévenir des attentats terroristes est mitigée parmi les policiers. En matière de renseignement, on observe que les problèmes habituels relativement aux unités de renseignement et à la police guidée par le renseignement sont présents, notamment la quantité d'information à traiter et la qualité de cette dernière. Il est également ressorti des entretiens que ces nouveaux enjeux reliés au terrorisme et à la radicalisation ne transforment pas profondément le travail de policiers de terrain en Suisse.
The dramatic increase of interest in terrorism since the September 11, 2001, attacks justified significant adjustments to the mandates of various entities, including the police, as well as a reallocation of public resources in many Western countries. Although Switzerland has been safe from this type of attacks, the social relevance to study this phenomenon remains. Indeed, the government is investing more and more money in counterterrorism. In addition, an attack is difficult to predict and can cause damage on several levels. However, despite the international emphasis on this phenomenon, current knowledge of effective police practices for preventing and responding to terrorism and radicalization remains fragmented. The aim of this research is therefore to identify and analyze current practices regarding the prevention and the fight against terrorism and radicalization within a Swiss cantonal police force. In terms of terrorism, the police organization acts upon four axes: intelligence, prevention, intervention and crisis management. This study focused more on the first two axes, prevention and intelligence, while briefly addressing the other two. The analysis revealed that the opinion regarding the actual possibility of preventing terrorist attacks is mixed among police officers. In terms of intelligence, the common problems with intelligence units and intelligence-led policing, including the amount of information to be processed and the quality of the information, have been identified. It also emerged from the interviews that these new issues related to terrorism and radicalization do not profoundly change police field work in Switzerland.

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Travail dirigé présenté à la Faculté des études supérieures et postdoctorales en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en Criminologie – option Sécurité intérieure

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