Pathways to recovery among homeless people with mental illness: Is impulsiveness getting in the way?
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Canadian journal of psychiatry = Revue canadienne de psychiatrie
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SAGE
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Mots-clés
- Recovery
- Impulsiveness
- Mental illness
- Homeless
Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Objective:
This study investigates the association between impulsiveness and six dimensions of recovery among homeless people with mental illness.
Method:
The sample was composed of 418 participants of a randomized controlled trial of Housing First, a recovery-oriented program that provides immediate access to permanent housing. The reliable change index method was used to provide an estimate of the statistical and clinical significance of the change from baseline to 24 months (i.e., clinically meaningful improvement), on outcomes that pertain to recovery dimensions: psychiatric symptoms (clinical), physical health and substance use problems (physical), residential stability (functional), arrests (criminological), community integration (social), and hope and personal confidence (existential). We tested for the effect of impulsiveness, assessed with the Barratt Impulsiveness Scale–11, on clinically meaningful improvement on each specific outcome, adjusting for age, gender and intervention assignment, as both intervention arms were included in the analysis.
Results:
For every increase in total impulsiveness score by one standard deviation, the odds of experiencing clinically meaningful improvement decreased by 29% (OR = 0.71, 95% CI, 0.55 to 0.91) on the clinical dimension and by 53% (OR = 0.47, 95% CI, 0.32 to 0.68) on the existential dimension. However, changes in outcomes pertaining to physical, functional, criminological, and social dimensions were not significantly influenced by impulsiveness.
Conclusions:
Findings highlight the importance of addressing impulsiveness in the context of recovery-oriented interventions for homeless people with mental illness. Further research may be required to improve interventions that are responsive to unique needs of impulsive individuals to support clinical and existential recovery.
Objectif : La présente étude porte sur l’association entre l’impulsivité et six dimensions du rétablissement chez des personnes en situation d’itinérance vivant avec une maladie mentale. Méthode : L’échantillon est composé de 418 participants à un essai randomisé contrôlé de l’approche Logement d’abord, un programme axé sur le rétablissement qui offre un accès immédiat à un logement permanent. La méthode de l’indicateur de changement fiable a été utilisée afin de fournir une estimation de la signification statistique et clinique du changement de l’entrée dans l’étude à 24 mois (c.-à-d., une amélioration cliniquement significative) pour les mesures qui ont trait aux dimensions du rétablissement: symptômes psychiatriques (clinique), santé physique et problèmes liés à l’utilisation de substances (physique), stabilité résidentielle (fonctionnelle), arrestations (criminologique), intégration communautaire (social) et espoir et confiance en soi (existentiel). Nous avons testé l’effet de l’impulsivité, évaluée à l’aide de l’échelle d’impulsivité de Barratt, sur l’amélioration cliniquement significative pour chaque mesure, en ajustant pour l’âge, le genre et l’assignation à une intervention, les deux volets de l’intervention étant inclus dans l’analyse. Résultats : Pour chaque augmentation du score total d’impulsivité d’un écart-type, les probabilités de connaître une amélioration cliniquement significative diminuaient de 29% (RC = 0,71; IC à 95% 0,55 à 0,91) pour la dimension clinique et de 53% (RC = 0,47; IC à 95% 0,32 à 0,68) pour la dimension existentielle. Toutefois, les dimensions physique, fonctionnelle, criminologique et sociale n’étaient pas influencées significativement par l’impulsivité. Conclusions : Les résultats soulignent l’importance de prendre en compte l’impulsivité dans le contexte d’interventions axées sur le rétablissement pour les personnes en situation d’itinérance vivant avec une maladie mentale. Des recherches futures pourraient être nécessaires pour améliorer les interventions afin qu’elles soutiennent mieux le rétablissement clinique et existentiel en répondant aux besoins uniques des personnes impulsives.
Objectif : La présente étude porte sur l’association entre l’impulsivité et six dimensions du rétablissement chez des personnes en situation d’itinérance vivant avec une maladie mentale. Méthode : L’échantillon est composé de 418 participants à un essai randomisé contrôlé de l’approche Logement d’abord, un programme axé sur le rétablissement qui offre un accès immédiat à un logement permanent. La méthode de l’indicateur de changement fiable a été utilisée afin de fournir une estimation de la signification statistique et clinique du changement de l’entrée dans l’étude à 24 mois (c.-à-d., une amélioration cliniquement significative) pour les mesures qui ont trait aux dimensions du rétablissement: symptômes psychiatriques (clinique), santé physique et problèmes liés à l’utilisation de substances (physique), stabilité résidentielle (fonctionnelle), arrestations (criminologique), intégration communautaire (social) et espoir et confiance en soi (existentiel). Nous avons testé l’effet de l’impulsivité, évaluée à l’aide de l’échelle d’impulsivité de Barratt, sur l’amélioration cliniquement significative pour chaque mesure, en ajustant pour l’âge, le genre et l’assignation à une intervention, les deux volets de l’intervention étant inclus dans l’analyse. Résultats : Pour chaque augmentation du score total d’impulsivité d’un écart-type, les probabilités de connaître une amélioration cliniquement significative diminuaient de 29% (RC = 0,71; IC à 95% 0,55 à 0,91) pour la dimension clinique et de 53% (RC = 0,47; IC à 95% 0,32 à 0,68) pour la dimension existentielle. Toutefois, les dimensions physique, fonctionnelle, criminologique et sociale n’étaient pas influencées significativement par l’impulsivité. Conclusions : Les résultats soulignent l’importance de prendre en compte l’impulsivité dans le contexte d’interventions axées sur le rétablissement pour les personnes en situation d’itinérance vivant avec une maladie mentale. Des recherches futures pourraient être nécessaires pour améliorer les interventions afin qu’elles soutiennent mieux le rétablissement clinique et existentiel en répondant aux besoins uniques des personnes impulsives.
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