La Construction de la matière dans la Naturphilosophie de F. W. J. Schelling (1797-1800)


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Mots-clés

  • Philosophie
  • F. W. J. Schelling
  • Philosophy
  • Matter
  • Space
  • Naturalism
  • Dynamism
  • Magnetism
  • Electricity
  • Chemistry
  • Matière
  • Espace
  • Naturalisme
  • Dynamisme
  • Magnétisme
  • Électricité
  • Chimie
  • Dimensions

Organisme subventionnaire

Résumé

Ce mémoire présente les théories concernant la nature de la matière développées par F. W. J. Schelling dans ses écrits de Naturphilosophie, notamment les Idées pour une philosophie de la nature (1797), la Première esquisse d’un système de la philosophie de la nature (1799), et la Déduction générale du procès dynamique (1800). Schelling s’inscrit dans une tradition dite « dynamiste », selon laquelle la matière est ultimement composée non pas de corps simples insécables interagissant par contact direct, mais plutôt de forces elles-mêmes incorporelles, dont les relations dynamiques donnent lieu aux propriétés corporelles telles que l’étendue, la dureté, et les qualités sensibles. Cette tradition est popularisée en Allemagne par Kant, et bien que Schelling se réclame initialement de la conception kantienne de la matière, les préoccupations propres aux projets de la Naturphilosophie l’amènent rapidement à rejeter le dynamisme kantien au profit d’une conception nouvelle. Je présenterai donc la position de Schelling dans son développement jusqu’à la Déduction générale, où Schelling entreprend l’ambitieux projet d’une genèse conjointe de la matière, des dimensions de l’espace, et des « catégories de la physique » que sont le magnétisme, l’électricité, et la chimie—système qui demeura notamment fécond pour la science de la première moitié du 19e siècle, contribuant entre autres à la découverte de l’électromagnétisme, et aux développements de la cristallographie et des mathématiques en Allemagne.


This thesis presents the theories on the nature of matter developed by F. W. J. Schelling in his Naturphilosophie writings, notably the Ideas for a Philosophy of Nature (1797), the First Outline of a System of the Philosophy of Nature (1799), and the Universal Deduction of the Dynamic Process (1800). Schelling falls within the so-called “dynamist” tradition, according to which matter is ultimately composed not of simple bodies interacting by direct contact, but rather of forces which are themselves incorporeal, and whose dynamic relations give rise to corporeal properties such as extension, hardness, and sensible qualities. This tradition is popularized in Germany by Kant, and while Schelling initially subscribes to the Kantian conception of matter, the philosophical aims specific to Naturphilosophie quickly bring him to reject Kantian dynamism in favour of a novel system. I will thus present his position as it developed up to the Universal Deduction, where Schelling undertakes the ambitious project of a common genetic account of matter, the dimensions of space, and the “categories of physics” made up of magnetism, electricity and chemistry—a system that will remain influential in the first half of the nineteenth century, contributing among other things to the discovery of electromagnetism, and to the development of German crystallography and mathematics.

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