What’s in between? : the unarchived and unarchivable space of found-footage cinema
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Archivaria : the journal of the Association of Canadian archivists
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The Association of Canadian Archivists
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Organisme subventionnaire
Résumé
Résumé
Between archives, as documentary by-products of human activity
retained for their long-term value, and the archive, as a concept used outside
of the discourse of professional archivists, there is a semantic, conceptual,
and theoretical gap. However, this interval is particularly fertile. In this space,
non-traditional archives users such as found-footage filmmakers find inspiration. Through the narratives of their work, they show what is not always visible
in archives. Their artworks confront us with unarchived and unarchivable
dimensions (what is not archived and what cannot be archived), constituent of
how archives are created. In studying the archives that are part of found-footage
works through an archival usage framework (exploitation), three main categories of the unarchived and the unarchivable emerge: absence, which is linked
to gaps, fragments, and incompleteness; the forbidden, which manifests in
archives as material traces; and the invisible, which is not shown. These three
categories have to do with an unconceived (impensé) state – a state of the archival
field reflecting the intentional or unintentional inconceivability or omission of
some of its theoretical or practical aspects. By investing in the unconceived – in
other words, by studying archival science from practices on the margins – it is
possible to renew ideas and discourses inside the discipline.
Entre les archives, comme produit documentaire de l’activité humaine conservé en raison de sa valeur sur le long terme, et l’archive comme concept, tel qu’utilisé en dehors de la discipline, il existe un écart sémantique, conceptuel et théorique. Toutefois, cet intervalle est particulièrement fertile. C’est dans cet espace que les utilisateurs non traditionnels des archives, comme les cinéastes de réemploi trouvent leur inspiration. À travers leurs mises en récit, ces derniers montrent ce qui n’est pas visible dans les archives. Leurs œuvres nous confrontent à une double dimension inarchivée (ce qui n’est pas archivé) et inarchivable (ce qui ne peut pas être archivé), qui est constitutive de ce que sont les archives et de comment elles se construisent. En étudiant les archives qui constituent les œuvres de réemploi à partir de leur exploitation, trois principales catégories de l’inarchivé et l’inarchivable émergent : l’absence, qui relève de la lacune, du fragment et de l’incomplétude ; l’interdit qui se manifeste dans les archives comme traces matérielles; et l’invisible qui participe de ce qui ne se montre pas. Ces trois catégories relèvent d’un impensé archivistique, c’est-à-dire d’un état de la discipline qui reflète l’inconcevabilité ou l’omission, volontaire ou non, de certains de ses aspects théoriques ou pratiques. C’est en investissant l’impensé, en étudiant l’archivistique à partir des pratiques en marges, qu’il est possible renouveler les discours sur la discipline.
Entre les archives, comme produit documentaire de l’activité humaine conservé en raison de sa valeur sur le long terme, et l’archive comme concept, tel qu’utilisé en dehors de la discipline, il existe un écart sémantique, conceptuel et théorique. Toutefois, cet intervalle est particulièrement fertile. C’est dans cet espace que les utilisateurs non traditionnels des archives, comme les cinéastes de réemploi trouvent leur inspiration. À travers leurs mises en récit, ces derniers montrent ce qui n’est pas visible dans les archives. Leurs œuvres nous confrontent à une double dimension inarchivée (ce qui n’est pas archivé) et inarchivable (ce qui ne peut pas être archivé), qui est constitutive de ce que sont les archives et de comment elles se construisent. En étudiant les archives qui constituent les œuvres de réemploi à partir de leur exploitation, trois principales catégories de l’inarchivé et l’inarchivable émergent : l’absence, qui relève de la lacune, du fragment et de l’incomplétude ; l’interdit qui se manifeste dans les archives comme traces matérielles; et l’invisible qui participe de ce qui ne se montre pas. Ces trois catégories relèvent d’un impensé archivistique, c’est-à-dire d’un état de la discipline qui reflète l’inconcevabilité ou l’omission, volontaire ou non, de certains de ses aspects théoriques ou pratiques. C’est en investissant l’impensé, en étudiant l’archivistique à partir des pratiques en marges, qu’il est possible renouveler les discours sur la discipline.
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