Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?: Une exploration philosophique de la question fondamentale


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Mots-clés

  • Philosophie
  • Réalité fondamentale
  • Philosophie éternelle
  • Existence
  • Sélecteur
  • Philosophy
  • Fundamental reality
  • Perennial philosophy
  • Existence
  • Selector

Organisme subventionnaire

Résumé

Résumé

Le mémoire présenté adresse l’une des questions métaphysiques les plus fondamentales, sinon la plus fondamentale, à savoir celle qui porte sur la raison d’être de toute chose. Le désir de répondre à la question fondamentale (QF) « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien » s’aligne donc avec l’intention de nombreux autres penseurs de rendre l’existence un peu plus intelligible. Ce projet se veut donc de fournir une possible réponse métaphysique satisfaisante qui permet de démontrer que même si l’énigme de la QF reste sans réponses, il est quand même possible de progresser sur la question sans toutefois s’appuyer sur des arguments de causalité, et ce, tout en étant ouvert d'emblée sur les autres formes d'explication qui pourraient être admise. Dans le Chapitre 1, je ferai une brève revue de littérature sur la QF afin d’établir que celle-ci est probablement l’une des questions les plus fondamentales de la métaphysique. Je vais également déterminer que la QF est cohérente et que celle-ci mérite d’être abordée. Par la suite, je vais démontrer que la QF est légitime à savoir qu’il existe bien « quelque chose » plutôt que « rien » puisque le « rien » mène à une contradiction. Dans le Chapitre 2, je vais exposer différentes catégories d’explications possibles pour justifier pourquoi il y a « quelque chose ». Ces catégories sont celles qui sont proposées par Caroll soit: l’explication théiste, les faits bruts, le multivers, l’axiarchie, la Cohérence et le Principe. Je vais ensuite évaluer ces différentes explications avec un desideratum qui aidera à déterminer laquelle de ces explications semble offrir la progression la plus satisfaisante en ce qui concerne la QF. Je vais déterminer que, malgré les explications proposées par les différentes catégories de Caroll, ces options ne répondent pas de manière satisfaisante aux critères du desideratum et ne permettent donc pas de progresser de manière satisfaisante sur la QF. Cependant, il pourrait y avoir une réponse satisfaisante à la QF avec l’explication du Principe si on pouvait élaborer davantage sur celui-ci. Dans le Chapitre 3, je vais aborder une version que je considère plus complète de l’explication du Principe afin de progresser sur la QF. Cette version est le concept de Sélecteur tel que décrit par Parfit. Dans un premier temps, je vais d’abord présenter la position de Custer qui rejette le fait que le concept de Sélecteur permet de progresser sur la QF. Parfit quant à lui, propose deux versions du concept de Sélecteur soit la version probabiliste et la version efficace. Je vais donc, dans un deuxième temps, défendre la position de Parfit en utilisant le concept de Sélecteur efficace dans sa version Maximaliste. Pour ce faire, je vais proposer que la version maximaliste du concept de Sélecteur efficace pourrait corresponde à une réalité fondamentale et que celle-ci soit à l’origine de « quelque chose ». Afin de mieux argumenter à propos d’une réalité fondamentale, je m’appuierai sur les notions de la philosophie éternelle. Je proposerai par la suite que cette réalité fondamentale possède une agentivité et qu’elle puisse donc utiliser le concept de Sélecteur afin de fournir une explication possible qu’il existe « quelque chose » plutôt que « rien ». Même si ma réponse à l’objection de Custer ne constitue pas, à mon avis, un argument fort en faveur du concept de Sélecteur, celle-ci permet quand même de progresser sur la QF. En guise de conclusion je mentionnerai que cette question fondamentale de la métaphysique résiste toujours à une réponse concluante et définitive et qu’elle constitue, encore à ce jour, l’une des grandes énigmes de la philosophie. Cependant, j’espère avoir contribué à l’intention de plusieurs philosophes de rendre l’existence un peu plus intelligible en ayant fait une progression, aussi minime soit-elle, sur la QF.
The work presented here addresses one of the most fundamental, if not the most fundamental, metaphysical question, namely that of why anything exists at all. The desire to answer the fundamental question (FQ) « why is there something rather than nothing » thus aligns with the intention of many other thinkers to make existence a little more intelligible. The aim of this project is to provide a satisfactory metaphysical answer that demonstrates that, even if the FQ remains an unanswered riddle, it is still possible to make progress on the question without relying on arguments of causality, while being open from the outset to other forms of explanation that might be admitted. In Chapter 1, I will briefly review the literature on the FQ to establish that it is probably one of the most fundamental questions in metaphysics. I will also determine that the FQ is coherent and worth addressing. I will then demonstrate that the FQ is legitimate, namely that there is indeed « something » rather than « nothing », since « nothing » leads to a contradiction. In Chapter 2, I'll outline different categories of possible explanations for why there is « something ». These categories are those proposed by Caroll: the theistic explanation, brute facts, the multiverse, axiarchy, Coherence and Principle. I will then evaluate these different explanations with a desideratum that will help determine which of these explanations seems to offer the most satisfactory progression with respect to FQ. I will determine that, despite the explanations offered by the different Caroll categories, these options do not satisfactorily meet the criteria of the desideratum and therefore do not offer satisfactory progress on the FQ. However, there could be a satisfactory answer to the FQ with the explanation of the Principle if we could elaborate further on it. In Chapter 3, I will discuss what I consider to be a more complete version of the Principle's approach to making progress on the FQ. This version is the Selector concept as described by Parfit. First, I'll present Custer's position, which rejects the idea that the Selector concept can be used to make progress on the FQ. Parfit, for his part, proposes two versions of the Selector concept: the probabilistic version and the efficient version. I defend Parfit's position using the Maximalistic version of the Efficient Selector concept. To do this, I will propose that the maximalist version of the Efficient Selector concept could correspond to a fundamental reality, and that this reality is at the origin of « something ». In order to better argue for a fundamental reality, I will draw on notions from perennial philosophy. I will then propose that this fundamental reality possesses agentivity and can therefore use the concept of Selector to provide a possible explanation for the existence of « something » rather than « nothing ». Even if my answer to Custer's objection does not, in my opinion, constitute a strong argument in favor of the Selector concept, it still allows us to make progress on the FQ. By way of conclusion, I'd like to mention that this fundamental question of metaphysics still resists a conclusive and definitive answer and remains, to this day, one of the great enigmas of philosophy. However, I hope to have contributed to the intention of many philosophers to make existence a little more intelligible by having made some progress, however small, on the FQ.

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