Traduire le mètre, traduire le rythme : les poèmes de Sappho par Philippe Brunet


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Mots-clés

  • Sappho
  • Grec
  • Meter
  • Metric
  • Accentuation
  • Traduction
  • Rythme
  • Mètre
  • Métrique
  • Accent
  • Greek
  • Translation
  • Rhythm

Organisme subventionnaire

Résumé

Résumé

En 1991, Philippe Brunet publie une traduction inédite de la poétesse grecque archaïque du VII ème siècle avant J.-C., Sappho. Dans cette traduction, celui-ci a tenté d'imiter et de faire ressentir le mètre grec en français. La difficulté de cette entreprise réside dans le fait que le français n'est pas une langue à accent de mot et qu'il ne ressent pas la quantité des syllabes. Les mètres poétiques du français se basent en effet sur le nombre des syllabes et non sur leur quantité. À la Renaissance, une telle tentative d'imitation du mètre grec avait déjà été entreprise par Jean-Antoine de Baïf. Mais celui-ci, oubliant les particularités accentuelles du français, n'a pas réussi à développer un système adéquat. Philippe Brunet quant à lui a su utiliser ces règles accentuelles françaises pour faire ressentir à son lecteur quelque chose du rythme quantitatif grec. Se servant autant de l'accent tonique que de l'accent initial, son système respecte dans son ensemble la langue française tout en créant un rythme nouveau. Une fois cette traduction comparée à d'autres, on peut également voir à quel point ses recherches sémantiques et prosodiques aident à la réalisation de ce rythme particulier. M ots-clé : Sappho, grec, traduction, rythme, mètre, métrique, accent.
In 1991, Philippe Brunet published a new translation of the seventh century B.C. archaic Greek poet, Sappho. In this translation, he attempted to imitate and instigate the feel of the Greek meter in French. The difficulty of this project stands in the fact that the French language is not one of word accentuation and it doesn't take into account the syllables quantity. The poetic meters in French are indeed based on the syllables number and not on their quantity. During the Renaissance, a similar imitation experiment had already been attempted by Jean-Antoine de Baïf. But dismissing the accentual particularities of the French language, he failed to develop an adequate system. Meanwhile, Phillipe Brunet was able to use the French accentual rules to make his read feel about the quantitative Greek rhythm. Using the tonic accent as well as the initial accent, his system fully respects the French language while creating a new rhythm. When this translation is compared to others, we can see how much his sematic and prosodic research help to the creation of this peculiar system.

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