École de santé publique – Production étudiante

URI permanent de cette collectionhttps://hdl.handle.net/1866/16409

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    Les écarts entre les sexes dans les statistiques sociales, le soin aux proches et l’emploi, doit-on toujours s’en préoccuper? L’apport des neurosciences
    Kilsdonk, Caroline; Racine, Éric (2016-12)
    Au Québec, certaines politiques sociales visent à éliminer les écarts hommes/femmes dans les statistiques relatives aux catégories d’emploi, salaires, temps de travail et temps consacré aux soins aux enfants. Le féminisme dominant (institutionnalisé et médiatique) encourage des rôles sociaux identiques pour hommes et femmes. Le féminisme de genre, très présent, affirme que ces différences ont pour origine la socialisation différenciée et ne reconnaît aucun apport de la biologie. Les femmes choisissent en plus grand nombre le travail d’aide, de soin et de se consacrer à leur famille. Nombre de différences entre les sexes ont été étudiées dans la structure et la fonction des différentes zones du cerveau. Les prédispositions aux maladies mentales diffèrent, de même que les aptitudes. Les causes en sont multiples : génétiques, endocriniennes, épigénétiques, sociales et environnementales. La somme de ces différences pourraient expliquer certains choix différents des femmes et hommes. Bien loin de remettre en question l’égalitarisme, j’affirme qu’il est paternaliste de ne pas respecter les choix autonomes des femmes et que ces pressions pour des rôles identiques sont inéquitables. Il serait plus bienfaisant de laisser chacune choisir le mode de vie favorable à son bien-être et celui de sa famille, choix effectué en fonction de valeurs morales qui sont les leurs. Dans cette vision, c’est le soin qu’il faut revaloriser (peu importe le sexe du donneur de soins) plutôt que de pousser les femmes à suivre les anciens modèles masculins.