Faculté de médecine – Département de nutrition – Production étudiante

URI permanent de cette collectionhttps://hdl.handle.net/1866/20320

Cette collection accueille des travaux d'étudiant.e.s et d’autres types de documents réalisés dans le cadre d'un cours ou d'un programme de l'unité. Les documents y sont à la demande, et avec l'approbation, de l'unité.

NOTE : Voir aussi les collections Thèses et mémoires et Travaux et publications (qui comprend les publications savantes d’étudiant.e.s).

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    Apports nutritionnels des enfants autistes recevant une supplémentation en probiotiques et relations avec les symptômes gastro-intestinaux
    Sun, Jennifer; Marcil, Valérie (2024-06-12)
    Introduction. Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un trouble neurodéveloppemental défini par des déficits de communication et d’interaction sociale et la présence de comportements, d’intérêts et d’activités restreints et répétitifs. Alors que les symptômes du TSA diffèrent d’une personne à l’autre, les troubles gastro-intestinaux font partis des comorbidités fréquentes. Il a été proposé que les interactions de l’axe ‘’cerveauintestin’’ et le microbiote intestinal puissent être impliqués dans le développement du TSA. La prise de probiotiques est une méthode qui permet de moduler le microbiote intestinal qui a été proposée pour atténuer les symptômes gastro-intestinaux et béhavioraux du TSA. Sachant que la nutrition est un facteur important qui influence le microbiote intestinal, il est nécessaire de considérer les apports alimentaires lorsqu’on évalue les effets des probiotiques. Ce travail dirigé porte sur l’évaluation des apports nutritionnels d’un groupe d’enfants autistes et neurotypiques dans le cadre du projet PROBI-O-TISM soit une étude de faisabilité effectuée au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHUSJ). Hypothèses et objectifs. Notre hypothèse centrale est que les apports nutritionnels des enfants autistes resteront stables à tous les temps de collecte de données pendant l’étude de la supplémentation en probiotiques. Les objectifs spécifiques du travail dirigé sont de : 1) évaluer les apports nutritionnels chez les enfants autistes pendant une supplémentation de probiotiques; 2) comparer ces apports à ceux d’enfants neurotypiques; 3) évaluer la différence entre les données nutritionnelles collectées par des relevés de 24h (R24h) et des journaux alimentaires (JA) de 3 jours et; 4) comparer les apports caloriques des enfants autistes ayant des symptômes gastrointestinaux sévères et non sévères au début et à la fin de la prise de probiotiques. Méthodologie. Pour ce faire, des R24h, des JA de 3 jours et des questionnaires de symptômes gastrointestinaux (6-GSI) ont été collectés à 5 temps pendant l’étude : 8 semaines avant la prise de probiotiques, au début de la prise de probiotiques, à mitraitement (7 semaines), à la fin du traitement (14 semaines), puis 8 semaines après la fin du traitement. Chez 10 contrôles neurotypiques, les données ont été collectées lors d’une seule visite. Pour chaque temps, les apports en calories, en macronutriments, en fibres et en certains micronutriments (vitamine D, calcium, sodium) ont été calculés. Les moyennes des groupes ont été comparées par tests de T et ANOVA. Résultats. Nos résultats montrent que les apports nutritionnels des enfants autistes sont demeurés stables lors de la supplémentation en probiotiques. De plus, aucune différence statistiquement significative n’a été trouvée entre les apports nutritionnels moyens (calories, macronutriments et micronutriments) des enfants autistes et des enfants neurotypiques. La comparaison entre les données recueillies par les R24h et les JA révèle des différences au niveau des apports moyens quotidiens en calories (1756 ± 452 kcal vs 1501 ± 412 kcal, P = 0,007), en lipides (66,5 ± 19,3 g vs 57,1±16,1 g, P = 0,042) et en glucides (215,2 ± 82,4 g vs 183,5 ± 62,4 g, P = 0,032) à un seul temps parmi les 5, soit 8 semaines avant la prise de probiotiques. Finalement, aucune différence n’a été trouvée entre les apports caloriques moyens des enfants ayant des symptômes gastro-intestinaux sévères et non sévères. Conclusion. Dans le cadre de cette étude, les apports nutritionnels des enfants ne constituent pas un facteur confondant pouvant exercer une influence sur les autres paramètres de l’étude.
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    Association entre la consommation de certains groupes d’aliments et la performance cognitive d’un groupe d’aînés en santé
    Lamoureux, Karine; Ferland, Guylaine (2024-04)
    Problématique : Le déclin cognitif n’est pas une conséquence inévitable du vieillissement; toutefois, sa prévalence augmente avec l’âge. Une saine alimentation peut aider à retarder son apparition et à ralentir sa progression. Dans les deux dernières décennies, les recherches scientifiques sont passées de l’étude de nutriments spécifiques à celle de leur synergie à travers des patrons alimentaires. L’impact de la transformation industrielle des aliments a également été reconnu. Objectif : Dans ce travail dirigé, nous avons évalué l’association entre la consommation de certains groupes d’aliments et la cognition d’un groupe d’aînés en santé. Hypothèse : La consommation d’aliments non transformés serait associée à une meilleure performance cognitive, alors que la consommation d’aliments ultra-transformés serait associée à une performance cognitive plus faible. Méthodologie : Cette analyse transversale secondaire d’un essai clinique randomisé précédemment mené incluait 107 participants (66% femmes, âge moyen 70,4 ans). La consommation d’aliments non transformés (légumes, fruits, salades) et ultra-transformés (viandes transformées, pâtisseries, desserts, crème glacée) était évaluée à l’aide du Dietary Screener Questionnaire (DSQ). La performance cognitive était évaluée par le Montreal Cognitive Assessment (MoCA). Une analyse par régression multiple hiérarchique était utilisée pour vérifier si la fréquence de consommation des différentes catégories d’aliments permettait de prédire le score MoCA, tout en contrôlant pour l’âge, le sexe et l’éducation. Résultats : Le score MoCA moyen de cet échantillon était de 26,3 (21-30). La régression linéaire montrait que seulement trois groupes d’aliments prédisaient le score MoCA. Plus spécifiquement, la consommation de viandes transformées était positivement corrélée au MoCA ( standardisé=0.22, p=0.04), tout comme celle des légumes ( standardisé=0.25, p=0.02), tandis que la consommation de salade était inversement corrélée au statut cognitif ( standardisé=-0.23, p=0.02). Lorsque les analyses étaient effectuées pour chaque sexe séparément, aucune association significative n’était observée. Conclusion : Notre analyse suggère que certains groupes d’aliments pourraient être associés à une meilleure cognition, toutefois dans ce petit échantillon d’aînés en santé, l’hypothèse d’un lien néfaste entre les aliments transformés et la cognition n’est pas confirmée. Il faut cependant préciser que le DSQ n’a pas été spécifiquement conçu pour identifier les aliments ultra-transformés. Des études à grande échelle seront nécessaires pour mieux évaluer l’impact de certains groupes d’aliments sur la cognition au cours du vieillissement.
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    Renforcer le rôle clé des professionnels de la santé dans la lutte à l’insécurité alimentaire par la prescription sociale en alimentation : l’expérience d’Hôpital solidaire dans le sud de Montréal.
    Marquez, Annie; Mercille, Geneviève (2024-04)
    Introduction. Depuis la pandémie, la prévalence de l’insécurité alimentaire (IA) n’a cessé de croître au Québec et surcharge le milieu communautaire, alors que les politiques publiques d’aide au revenu n’assurent pas une couverture minimale des besoins de base. Les approches de prescription sociale par l’alimentation (PSA) mettent de l’avant le rôle que peuvent jouer les systèmes de santé dans la prise en compte des déterminants sociaux de leurs usagers, dont l’IA, en offrant des ressources pour réduire les obstacles à une alimentation saine. Depuis 2020, le projet Hôpital solidaire (HS) arrime les forces des hôpitaux Notre-Dame et de Verdun et des leaders communautaires dans le sud de Montréal, où des professionnels de la santé distribuent des cartes-repas et des trousses de ressources communautaires pour répondre aux besoins criants de leurs usagers en situation d’IA. Objectifs. Ce travail dirigé vise à évaluer le rôle potentiel des approches de PSA au Québec et examine la mise en œuvre du projet HS en tant qu’innovation sociale dans le système de santé québécois. Méthodologie. Une recension des écrits a été réalisée sur la prise en compte de l’IA comme déterminant social de la santé dans les milieux de soins et sur le potentiel des approches de PSA comme stratégie prometteuse. Le développement et la mise en œuvre de HS, son adoption par les intervenants, de même que les premiers effets observés dans leur pratique professionnelle et auprès de leurs patients ont été analysés. Résultats. HS est rapidement devenu un outil essentiel au plan d’intervention des patients en IA. Depuis son implantation dans le second hôpital (Verdun) en 2023, une moyenne de 18 000$ en cartes-repas ont été distribués mensuellement auprès des populations parmi les plus isolées et marginalisées du territoire. Les intervenants ont souligné l’amélioration de la qualité des suivis, tandis que les usagers témoignent de son impact positif dans leur vie Discussion et conclusion. Le réseau de la santé québécois n’est pas suffisamment outillé pour agir adéquatement sur les déterminants sociaux de la santé. En créant des partenariats solides avec des organismes communautaires, la PSA pourrait devenir une pratique de soins établie dans tout le réseau de la santé au Québec.
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    Les cuisines collectives du Québec comme outil de valorisation des ressources comestibles du fleuve, de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent
    Royer, Catherine; Marquis, Marie (2022-10)
    Le St-Laurent regorge de ressources comestibles durables justifiant l’opportunité de les valoriser par des actions collectives en nutrition publique. L’objectif est d’explorer le rôle des cuisines collectives (CC) du Québec dans la valorisation des ressources maritimes locales incluant le sébaste, dont l’abondance est anticipée. Une collecte de données fut menée par questionnaire auto-administré en ligne incluant 21 questions documentant l’utilisation, les freins, l’intérêt pour les ressources du St-Laurent et la faisabilité d’intégrer le sébaste. Un total de 35 coordonnateurs de CC a participé. Les freins globaux sont: le coût , le goût , le manque de connaissances, l’accessibilité et la difficulté de juger de la fraicheur . Les répondants rapportent une faible utilisation régulière des ressources du St-Laurent ou ignorent la provenance des ressources . Un intérêt est exprimé pour les intégrer. Pour le sébaste, son usage éventuel est possible si le prix était modique voir nul, des outils seront cependant nécessaires pour son intégration dans l'assiette québécoise. L’utilisation des ressources maritimes du St-Laurent en CC offre des opportunités d’éducation alimentaire dans ces lieux visant la réduction de l’insécurité alimentaire.
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    Appréciation de la qualité des aliments en milieu scolaire dans la ville de N'Djamena au Tchad
    Naibe Maimangyang, Saadie; Moubarac, Jean-Claude; Tidjani, Abdelsalam (2019-04-30)
    L’accès à une saine alimentation en milieu scolaire est extrêmement important, surtout dans les pays en développement comme le Tchad. Les collations dans les écoles permettent aux écoliers de mieux s’alimenter afin de rester concentrés pendant leurs cours et d’avoir de meilleurs résultats. Les collations en milieu scolaire permettent donc de rehausser le niveau de scolarisation des écoliers et ainsi de développer l’économie du pays. Cependant, les lacunes en matière de salubrité et de qualité entourant la préparation et la vente des aliments en milieu scolaire entrainent de grands risques pour la santé, qui ont des conséquences sur le développement psychologique des écoliers. L’objectif de cette étude conduite à N’Djamena au Tchad était d’évaluer le niveau de salubrité et d’hygiène des aliments préparés et vendus dans les écoles primaires privées ainsi que la diversité et la qualité des aliments servis aux écoliers. La collecte des données s’est déroulée de mai à juin 2018, a inclus 45 vendeurs et 10 administrateurs au sein de dix écoles primaires privées à N’Djamena. Le niveau de salubrité et d’hygiène a été évalué selon une grille d’observation adaptée à partir de travaux antérieurs portant sur la vente des aliments de rue au Tchad. La diversité et la qualité des aliments ont été évaluées à partir des questions posées aux vendeurs. Un questionnaire a aussi été utilisé auprès des administrateurs afin de les interroger sur leurs perceptions vis-à-vis le niveau de salubrité et d’hygiène, ainsi que sur la diversité et la qualité des aliments servis au sein de leur école. L’échantillon était composé de 86,7% de femmes, la plupart des vendeurs (81,9%) avaient entre 18 et 40 ans, plus de la moitié (64,4%) étaient marié(e)s et un peu plus du tiers (35,6%) n’avaient atteint aucun niveau d’éducation formelle. Plusieurs problèmes liés à la salubrité et l’hygiène des aliments offerts ont été observés. Une grande majorité des vendeurs utilisent des tables insalubres (77.8%). Certains milieux de ventes se trouvent à proximité de poubelles (6,7%), de latrines (2,2%) ou de caniveaux (4,4%). Les aliments offerts étaient souvent exposés au soleil (64,4%) et/ou disposé à l’air libre (77,8%) avec présence des mouches (55,6%), d’animaux errants (20%) ou d’insectes nuisibles (26,7%). Quant aux habits et à l’hygiène des vendeurs, la plupart portaient leur tenue de ville (95,6%). Les pratiques pour la propreté des mains n’étaient pas suivies chez la majorité des vendeurs (62,2%), de même que pour le soin des ongles (73,3%). Enfin, la grande majorité des vendeurs (97,8%) n’avaient pas de suivi médical de façon régulière. En ce qui concerne les ustensiles, seulement 53,3% des vendeurs rapportaient laver les ustensiles après chaque usage et 55,6% n’offraient aucun dispositif collectif de lavage des mains. La diversité et la qualité des aliments étaient représentées à diverses proportions dans les écoles. Les groupes alimentaires suivants se trouvaient dans toutes les écoles étudiées : céréales, légumineuses, produits laitiers, fruits et légumes, tubercules, viandes, poissons, pâtisseries et boissons et enfin boissons sucrées. Concernant la préparation des aliments, la majorité des aliments vendus sont préparés de manière artisanale. Or, pour les aliments salés, les vendeurs avaient toujours tendance à ajouter, dans leurs préparations, des arômes en poudre (cube Maggi), et des poudres sucrées pour la confection de jus. Ces ajouts sont tous considérés comme des produits ultra-transformés ayant des effets néfastes sur la santé. Les résultats de cette étude en milieu scolaire ont montré que dans l’ensemble, la salubrité et l’hygiène des aliments offerts ne sont pas adéquates, alors qu’on observe une relativement bonne diversité de l’offre alimentaire, malgré l’utilisation de divers produits ultra-transformés dans les préparations culinaires. Des mesures devraient être entreprises pour contrer les problèmes de salubrité et d’hygiène, mais aussi pour maintenir la diversité ainsi que pour sensibiliser les vendeurs à propos des modes de préparations et de l’utilisation d’ingrédients sains pour éviter les produits ultra-transformés. Il serait important de mener une évaluation complète et systémique de la salubrité et de la qualité des aliments et des préparations culinaires offertes par les vendeurs en milieu scolaire, autant pour assurer la santé des écoliers que pour assurer son importance socio-économique dans le domaine de la vente des aliments dans les écoles.
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    L’usage de cannabis et ses répercussions sur l’état nutritionnel et les habitudes alimentaires
    St-Germain, Florence; Paquette, Marie-Claude (2019-07-01)
    Introduction : La légalisation canadienne du cannabis a entraîné une hausse de la prévalence d’usage. Les professionnels de la santé se verront davantage sollicités sur des problèmes en lien avec l’usage de la substance. Bien que les effets du cannabis sur la régulation énergétique soient documentés, ses répercussions sur l’alimentation sont quasi inexplorées. Méthodologie : Une revue de littérature a été effectuée sur l’usage cannabis en lien avec les mesures de l’état nutritionnel. Par la suite, une analyse socioécologique des habitudes alimentaires de l’usager de cannabis à l’appui d’un modèle a été réalisée. Résultats : Les influences du cannabis sur l’alimentation sont médiées par l’interaction des cannabinoïdes de la plante avec le système des endocannabinoïdes (eCB). Le cannabis a des répercussions sur l’état nutritionnel, particulièrement sur l’anthropométrie, l’apport calorique et l’apport alcoolique. D’un autre côté, le cannabis influence les habitudes alimentaires. La majorité des déterminants sont individuels et découlent des effets physiologiques occasionnés par le cannabis comme des symptômes gastro-intestinaux, une hausse des signaux de faim, de la palatabilité et de la valeur hédonique de certains aliments. D’autres niveaux d’influence ont été identifiés, mais sont moins documentés. Davantage d’études sont nécessaires afin de dresser un portrait plus systémique des influences du cannabis sur les habitudes alimentaires. Conclusion : Le cannabis est lié à différents paramètres de l’état nutritionnel comme les mesures anthropométriques ainsi que les apports calorique et alcoolique. La majorité de ces associations sont à clarifier. Les habitudes alimentaires des usagers de cannabis sont influencées par nombreux déterminants, dont la plupart sont individuels et médiés par les effets physiologiques du cannabis.
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    L’association entre la sarcopénie et le pronostic des patients cirrhotiques dans le contexte de la transplantation hépatique
    Nguyen, Mimosa; Bémeur, Chantal (2018-12)
    Introduction : La cirrhose représente la 5e cause de mortalité au Canada. La sarcopénie affecte jusqu’à 70% des patients cirrhotiques. Sa présence pourrait être associée à un mauvais pronostic des patients cirrhotiques en attente et à la suite d’une transplantation hépatique (TH). À ce jour, peu d’études ont suivi l’évolution de la sarcopénie après la TH. Les objectifs de la présente étude étaient d’évaluer l’association entre la sarcopénie et le pronostic des patients cirrhotiques ainsi que de déterminer la prévalence de l’obésité sarcopénique et du syndrome métabolique (SMet) avant et après la TH. Matériels et méthodes : Le diagnostic de la sarcopénie de 94 patients cirrhotiques ayant reçu une TH au département d’hépatologie du CHUM était basée sur l’index musculaire squelettique lequel était obtenu par l’examen radiologique CT-scan au niveau de la 3e vertèbre lombaire. Les patients ont été classés en deux groupes : (1) sarcopénie persistante après la TH ou sarcopénie nouvellement développée après la TH (Sarc+); (2) sarcopénie résolue après la TH ou sarcopénie absente avant et après la TH (Sarc-). Par la consultation des dossiers médicaux, les facteurs de pronostic étaient évalués 6 mois avant et durant l’année suivant la TH. Ils comprenaient le nombre de complications, les épisodes d’infection, la durée de l’hospitalisation et la fréquence de réadmissions. Le diagnostic du SMet était basé sur les critères élaborés par le NCEP ATP III. Un indice de masse corporelle ≥ 30 ou un diagnostic posé par un professionnel de la santé ont été utilisés comme critère pour le diagnostic de l’obésité. Résultats : Les groupes Sarc+ et Sarc- comportaient 58 et 35 patients, respectivement. Le groupe Sarc+ avait plus de complications pré- (p=0,012) et post-TH (p<0,001), d’épisodes d’infection post-TH (p=0,006) et de réadmissions post-TH (p=0,048) que le groupe Sarc-. Leur durée d’hospitalisation était prolongée par rapport au groupe Sarc- (p<0,001). L’obésité sarcopénique touchait moins de 10% des patients avant et après la TH. La proportion des patients affectés par le SMet avant et après la TH était de 64% (29 sur 45) et 75% (30 sur 40), respectivement. Conclusion : La persistance et l’apparition de la sarcopénie après la TH semblent exercer un effet négatif sur le pronostic des patients. L’obésité sarcopénique affectait une faible proportion de la cohorte alors que le SMet était prévalent avant et après la TH. La mise en place des stratégies d’intervention pour optimiser, augmenter ou préserver la masse musculaire ainsi que la prise en charge des facteurs du SMet pourrait aider à améliorer la récupération postopératoire et la qualité de vie des patients après la TH.