Faculté des arts et des sciences – Département d'histoire de l'art, de cinéma et des médias audiovisuels - Thèses et mémoires
URI permanent de cette collectionhttps://hdl.handle.net/1866/3000
Cette collection présente les thèses et mémoires des étudiant.e.s du Département d'histoire de l'art, de cinéma et des médias audiovisuels de l'Université de Montréal.
2008 - : Couverture exhaustive
avant 2008 : Période non couverte ou couverture partielle
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Item Accès libre Former c’est normer : le développement de l’enseignement technique cinématographique en France (1915-1937)Osi, René; Gaudreault, André; Barnier, Martin (2024-12)S'appuyant sur des archives inédites ou peu exploitées, cette thèse examine le développement de l'enseignement technique cinématographique en France entre 1915 et 1937. Elle montre que la scolarisation des techniques, initiée par l'État et les acteurs industriels, se réalise en l'absence d'impératifs économiques ou technologiques majeurs. Cette démarche, bien que déconnectée des besoins immédiats du marché, révèle que les différentes parties cherchent à renforcer leur influence sur l'industrie du film. L'analyse du projet inabouti d'une école nationale de photographie et de cinématographie en 1919, ainsi que de la création de l'École technique de photographie et de cinématographie en 1926 par les fabricants et marchands d'appareils, montre comment ces initiatives ont alimenté les débats entre l'État et les industriels. La formation, d'apparence neutre et dénuée de poids normatif, est en réalité un espace stratégique que chacun souhaite contrôler pour orienter l'évolution du secteur. Alors qu'on considère généralement que les échanges entre l'État et les industriels se focalisent sur des questions de fiscalité et de régulation du marché, surtout à partir des années 1930, cette recherche montre, à travers l'exemple de la scolarisation des techniques cinématographiques, que les dynamiques institutionnelles sous la Troisième République se révèlent plus nuancées dans leurs enjeux et se développent progressivement dans le temps.Item Accès libre La réception des courts métrages de fiction québécoisGhaderi Ghalehno, Aynaz; Froger, Marion (2024-12)Cette étude se concentre sur la réception esthétique des courts métrages de fiction québécois, un domaine peu exploré en études cinématographiques, souvent perçu comme moins populaire que d'autres productions audiovisuelles. L'objectif est de déterminer l'influence du contexte historique, culturel, de production et de diffusion sur l'appréciation du public envers cette forme cinématographique. La recherche vise également à mettre en lumière la singularité esthétique du court métrage de fiction québécois et à analyser sa réception et ses effets esthétiques. Une approche sémiostylistique, inspirée des travaux de Georges Molinié, est adoptée pour étudier les films dans leur contexte et leur forme esthétique. La première démarche est historique, examinant le processus de production et de diffusion, ainsi que le rôle des festivals et des plateformes numériques. La seconde démarche se concentre sur l'analyse esthétique formelle et générique des courts métrages sélectionnés dans le cadre de festivals renommés.Item Accès libre L’emploi des 5 méthodes de montage d’Eisenstein dans les bandes annonces Québécoises présentées en salles et sur les sites de streamingSporns, Charles-Antoine; Raynauld, Isabelle (2025-03)Alors que les bandes-annonces de films en ligne se retrouvent en concurrence pour capter l’attention des spectateurs sur des plateformes en ligne saturées, des techniques de montage spécifiques sont employées dans les bandes-annonces diffusées sur les sites de streaming pour attirer et retenir cette attention. Ce mémoire de recherche propose une méthodologie permettant de comparer les techniques de montage utilisées dans ces bandes-annonces en ligne avec celles employées dans les bandes-annonces projetées en salles de cinéma en s’appuyant sur les cinq concepts de la théorie du montage soviétique de Sergei Eisenstein. Une analyse de quatre bandes-annonces (deux pour le cinéma et deux en streaming) examine la durée des plans, le contenu, afin de voir si les méthodes de montage utilisées peuvent être comparées, voire s'apparenter, en termes de techniques et d'impact sur la perception du spectateur aux cinq concepts de la théorie du montage développés par Eisenstein. Les résultats confirment que le montage rythmique est la méthode la plus employée et que le montage métrique prédomine davantage dans les bandes-annonces en streaming. En revanche, l'hypothèse selon laquelle le montage tonal serait plus fréquent en streaming n’a pas été corroborée : il y est utilisé 8 % de moins que dans les bandes-annonces pour le cinéma. Une description de la création liée à ce mémoire est également incluse. Nous avons monté deux bandes-annonces pour le film de Sergei Eisenstein Le Cuirassé Potemkine (1925) dans les styles d’une bande-annonce contemporaine présentée en salles, puis d’une bande annonce contemporaine de streaming, basé sur les données de notre analyse.Item Accès libre Un cinéma de l’obsession : Black Swan et la construction du personnage de l’artiste obsédéAbi-Nahed, Marianne; Gaudreault, André (2025-02)L'objectif principal de cette recherche est d'analyser comment Black Swan (2010) construit un récit où l'obsession occupe une place centrale. À travers l'examen des personnages du film, en particulier de la protagoniste, une danseuse de ballet, et des dynamiques entre elle et les autres figures clés de l'histoire, cette étude vise à explorer comment l'obsession se développe et est représentée. Ce mémoire aborde diverses thématiques présentes dans le film, telles que les rôles de genre, la psychologie, les dynamiques de pouvoir, les relations et le vieillissement. En menant une analyse approfondie de Black Swan ainsi que d'autres films pertinents, la recherche explore également les techniques cinématographiques et les outils utilisés pour intensifier ces thématiques, mettant en lumière la nature destructrice de l'obsession et son impact sur l'identité et l'ambition artistique.Item Accès libre Paysages et jardins de l'avant-garde états-unienne : du psychodrame au cinéma lyrique, du film structurel à l'écocinémaVolbeda, Edo; Habib, André (2025-02)Cette thèse se penche sur la représentation du paysage naturel, ainsi que du jardin, au sein de l’avant-garde cinématographique états-unienne de l’après-guerre. Notre objectif consiste d’une part à révéler comment la mise en image de l’étant naturel constitue un enjeu de premier plan pour cette scène artistique. Cette banque d’images prenant forme au fil du texte autour de nos motifs de choix, on verra d’autre part comment elle entre en dialogue avec les autres arts, et s’inscrit dans l’histoire cinq ou six fois séculaire du paysage occidental. Là où la légitimité et l’autonomie du paysage sont attestées de longue date en peinture (et dans la photographie), il ne constitue pas au cinéma un genre à proprement parler. Pourtant, des cinéastes comme James Benning, Stan Brakhage et Peter Hutton ont bien réalisé des œuvres comparables : d’authentiques « films de paysage(s) ». Peut-on imaginer alors ici un corpus cohérent, en miroir de l’école de l’Hudson sur le même continent ? Afin de l’établir, cette thèse entend d’abord définir le contexte au sein duquel ces films peuvent être étudiés côte à côte. Plutôt que de prendre ces notions pour acquises, il s’agira de définir mutuellement le paysage et le cinéma expérimental pour découvrir leurs points de rencontre. Par ailleurs, toute représentation de la nature n’étant pas forcément un paysage, la catégorie du jardin nous permettra de reconnaître d’autres gestes créatifs, et de mettre en lumière la place occupée par d’autres cinéastes (dont Marie Menken) au sein de cette généalogie. Une série d’études de cas et d’analyses filmiques nous fera découvrir l’émergence graduelle de notre objet d’étude, depuis les débuts de l’avant-garde au milieu des années 1940, jusqu’à l’orée du XIXe siècle. En explorant les enjeux esthétiques, techniques, et parfois biographiques des œuvres abordées, il s’agira d’abord de comprendre comment chacun des cinéastes étudiés s’est approprié le paysage (ou le jardin), avant d’envisager les points de convergences entre leurs filmographies. Le premier chapitre se penche principalement sur trois cinéastes – Maya Deren, Menken et Brakhage – et embrasse les deux premières décennies de la scène (de 1943 à 1964). Une série de protagonistes, de promeneurs et d’avatars y font figure de médiateurs dans notre expérience de la nature, qui peut prendre la forme d’un paysage, d’un parc ou d’un jardin. Autour du film structurel des années 1960 et 1970 (un concept de P. Adams Sitney), le deuxième chapitre prend la mesure de la disparition de cette figure humaine chez des cinéastes comme Michael Snow et Larry Gottheim. Ce cinéma minimaliste et radical va jusqu’à remettre en question la médiation du filmeur derrière l’objectif. Dans la continuité du film structurel, le troisième chapitre se concentre sur l’usage du plan fixe, combiné parfois à celui de la longue durée. Autour d’Hutton, de Benning et d’autres, il traverse les décennies suivantes, jusqu’au début du XXIe siècle. Pensée par Scott MacDonald, l’idée d’un écocinéma nous permettra enfin de mesurer les enjeux écologiques de cette pratique.Item Accès libre La représentation des personnages féminins et le positionnement écologique dans 3 films d’Hayao MiyazakiWang, Hanyu; Arsenault, Dominic (2024-08)Ce mémoire propose une analyse de films réalisés par Hayao Miyazaki, dont trois en particulier : Nausicaä of the Valley of the Wind, Princess Mononoké et Spirited Away. Nous cherchons à identifier les moyens par lesquels Miyazaki construit des mondes animés qui traitent de questions sociétales. Deux thèmes centraux et récurrents dans ses œuvres sont analysés : le féminisme et la représentation des personnages féminins, et l’écologie et la représentation de la nature. Ces films affichent-ils un positionnement féministe et écologique ferme et sans équivoque? Puisque les points de vue et les attitudes qu’ils expriment envers la société humaine peuvent être en partie attribués à l’environnement et à la situation sociale du Japon, ainsi qu’au contexte historique de la vie du réalisateur, ce mémoire s’ouvre sur une courte description de ces faits. Ensuite, en partant de la conception des scènes d'animation et de la construction des personnages, ce mémoire aborde les techniques d’animation pour qualifier le style et l’esthétique de ces films. Via l'analyse d'image et la recherche théorique, ce mémoire, avec un éventail diversifié de perspectives de recherche, fournit un panorama des techniques d'animation utilisées par Hayao Miyazaki et de ses réflexions à l'égard de la réalité, afin de permettre aux lecteurs d'avoir une compréhension plus profonde de ses œuvres.Item Accès libre Deux approches autour des photographies de Robert Capa et Antoni Campañà sur la Guerre Civil EspagnoleSuarez Diaz, Solman Raquel; Paquet, Suzanne (2024-07)Ce mémoire aborde les photographies de Robert Capa et d’Antoni Campañà sur la guerre civile espagnole (1936-1939) à partir de deux perspectives qui cherchent à susciter une lecture active et éthique de leur contenu. Ces perspectives sont issues de deux concepts développés par Roland Barthes dans La Chambre Claire. Note sur la photographie : studium et punctum. Le premier mobilise les savoirs culturels, intellectuels, etc., afin d’analyser et de rendre visibles certains éléments constitutifs de ces photographies, tels que leurs contextes de production (les développements techniques dans le domaine de la presse imprimée et le domaine des appareils photographiques qui permettent un enregistrement moderne de la guerre, notamment) ; leurs contextes de circulation (la presse de 1936-1939 et les expositions muséales et documentaires du XXIe siècle) ; ainsi que les conditions personnelles de chaque photographe (les subjectivités et les objectifs professionnels de chacun). Une telle approche nous permet donc de penser les clichés de Capa et de Campañà comme des narrations intentionnelles, c’est-à-dire comme des interprétations de la réalité en constant dialogue avec d’autres espaces discursifs et avec les figures des photographes. Le second terme propose l’émotion comme méthode d’approche de ce contenu photographique, en laissant de côté les informations codifiées qui entourent les photographies et en en mettant l’accent sur les sensations fortes que certaines d’entre elles suscitent. Une telle perspective stimule la conscience affective dans l’intention de conduire à des réflexions plus sensibles et complexes sur ce que ces images exposent.Item Accès libre Diane dans les jardins de la Renaissance italienne et françaiseCinq-Mars, Ingrid; Ribouillault, Denis (2024-08)Parmi les personnages mythiques que l’on rencontre dans les célèbres jardins de la Renaissance, la figure de Diane, déesse de la chasse, mais également de la fertilité, est représentée à de nombreuses reprises. Elle apparaît d’ailleurs sous deux formes distinctes qui ont chacune leur histoire complexe : Diane d'Éphèse d’abord, ornant souvent des fontaines et figurée avec de nombreux seins représentant la fertilité de la Nature, puis la Vierge Diane chasseresse portant son arc et son carquois. En effet, Diane est une déesse complexe dont la présence dans les jardins permet de transmettre un message. Ce dernier diverge selon la version de Diane représentée, le contexte sociopolitique, le lieu où la figure est exposée et les mécènes et artistes liés à l’œuvre. Afin d’exposer la complexité de ce personnage, j’utiliserai des cas d’études précis tels que les sculptures de Diane d’Éphèse à la Villa d'Este à Tivoli, Diane chasseresse présente à Fontainebleau, en France, ou encore la célèbre sculpture de Diane qui se situait au château d’Anet, mais qui est maintenant exposée au musée du Louvre. Le but est ainsi de réaliser une synthèse, non exhaustive, des représentations de Diane dans les jardins de le Renaissance en Italie et en France, mais également des mentions honorables à d’autres époques et lieux.Item Accès libre Le rôle des animaux dans l'oeuvre d'Eruoma Awashish : entre care, agentivité et sacréBégin-Lebeuf, Cléôme; Vigneault, Louise (2024-08)L’artiste atikamekw nehirowisiw Eruoma Awashish a produit de très nombreuses œuvres mettant en scène des animaux, qui d’une façon ou d’une autre, participent à un processus de guérison. Le care, inhérent à chacune de ces créations, est prodigué à travers un vaste réseau d’acteurs mobilisés autant par l’artiste que les animaux eux-mêmes. Ce mémoire analyse ainsi nombre de ces relations d’entraide en faisant appel à certains éléments clés, autant épistémologiques que socioculturels, issus du contexte nehirowisiw. La question de la mémoire et du souvenir, récurrente au sein de cette étude, est aussi essentielle à la compréhension des guérisons initiées par Awashish : elle met à la fois en lumière l’importance du retour des souvenirs, comme refoulés, et l’importance du territoire en tant que gardien de la mémoire. La première section de ce travail porte sur l’entente de réciprocité entretenue par et entre tous les êtres qui s’immisce dans le travail d’Awashish et qui conditionne son rapport au monde. La seconde partie aborde plutôt les échanges qui ont lieu entre le monde des morts et celui des vivants, où le rapport au temps est cyclique, fait de retours et de revirements. La troisième section s’intéresse au motif du sentier et à la question de la métamorphose qui complexifie les rapports de care. Au fil de ces raisonnements, il apparaît clair que le système relationnel entre les êtres et les mondes, propre à l’épistémologie nehirowisiw, est un outil essentiel à la guérison, mais plus encore, pour comprendre le passé, le présent et leurs problématiques.Item Accès libre Masculinité et stéréotypes raciaux dans la représentation des généraux haïtiens durant les révoltes de Saint-Domingue (1791-1804)Arthaud, Mélanie; Contogouris, Ersy (2024-08)Ce mémoire vise à étudier la représentation et la construction de la masculinité noire dans le contexte colonialiste des révoltes de Saint-Domingue, moment clé ayant mené à la Révolution haïtienne. Prenant appui sur des théories croisées sur la race, le genre et le postcolonialisme, je m’intéresse aux figures de généraux haïtiens tels que Toussaint Louverture et Jean-Jacques Dessalines, dont les représentations oscillent entre résistance, instrumentalisation et stigmatisation. À travers un corpus d’images principalement constitué de gravures et de peintures de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, ma recherche interroge la manière dont la représentation de la masculinité et de l’autorité noire ont permis de faire émerger des stéréotypes raciaux dans un monde où le pouvoir était majoritairement réservé aux élites blanches. Le premier chapitre porte sur des gravures représentant Toussaint Louverture, en mettant en lumière comment les codes visuels du militarisme européen sont mobilisés pour affirmer son autorité et construire une masculinité noire face à l’hégémonie blanche. Le deuxième chapitre s’intéresse aux représentations de Jean-Jacques Dessalines, montrant comment ces images, souvent instrumentalisées par des discours colonialistes, ont créé un imaginaire de la peur tout en servant à diffuser des stéréotypes raciaux sur la violence des hommes noirs. Le troisième chapitre explore la tension entre le white gaze et les stratégies de réappropriation visuelle par les généraux noirs, en concluant sur des oeuvres emblématiques comme Le Serment des Ancêtres (1822) de Guillaume Guillon-Lethière, symbole d’émancipation et de réhabilitation mémorielle. Ce mémoire propose ainsi une réflexion sur les dynamiques complexes entre genre, race et pouvoir à travers l’analyse d’un corpus visuel où se jouent autant des stratégies de domination que des actes de résistance, au coeur de l’émergence de l’Haïti libre.Item Accès libre De l’influence des médias à l’aliénation dans le dispositif : la représentation des pratiques médiatiques des jeunes dans le cinéma contemporainMaisonnier, Baptiste; Bégin, Richard; Guido, Laurent (2024-03)Alors que le XXème siècle est parcouru par des débats épisodiques concernant l’influence supposée néfaste de différents médias sur les jeunes, il faudra attendre les années 1990 pour que le cinéma se confronte réellement à la représentation du problème, dans un contexte marqué à la fois par l’apparition de ce qui était perçu comme de nouvelles formes de violence juvénile et par celle de nouveaux médias définis par l’interactivité qu’ils permettent. Puisque ce sont ces représentations que cette recherche interroge, l’enjeu consiste alors pour nous à inscrire les propositions filmiques dans une histoire des discours sur l’influence des médias, en postulant qu’au déplacement des inquiétudes vers les médias interactifs et participatifs, et à l’émergence du prosommateur qu’ils ont accompagnée, correspond un changement de paradigme de l’influence des médias. De l’influence des médias à l’aliénation dans le dispositif, il s’agit dès lors de mettre au jour les mécanismes de ce nouveau paradigme tel qu’il s’exprime dans les œuvres, qui envisagent l’influence à partir de la configuration dans laquelle se déploie l’expérience médiatique des personnages (du dispositif médiatique), et à partir du mouvement de perte dans l’extériorisation de l’usager (de l’aliénation) qui la caractérise.Item Accès libre Des lanternes magiques aux lyric videos : chansons lumineuses écrites (XIXe – XXIe)Cauche, Robin; Gaudreault, André; Barnier, Martin (2024-05)L’objectif principal de cette thèse est de postuler, pour l’étudier, la série culturelle des « chansons lumineuses écrites », soit une étude diachronique de la pratique consistant à écrire à l’écran les paroles d’une chanson, du XIXe au XXIe siècle. Ce faisant, notre second objectif, d’ordre théorique et méthodologique, est de mettre le concept de « série culturelle », forgé par André Gaudreault et précisé avec l’aide de Philippe Marion (1), à l’épreuve d’un cas particulier, et ainsi d’un ensemble d’exemples. Deux ensembles médiatiques donnent ses bornes chronologiques à la série culturelle : les plaques pour lanterne magique produites et commercialisées par la maison française Lapierre dans la deuxième moitié du XIXe siècle, et les lyric videos, des clips textuels officiels apparus sur YouTube vers 2010. Dans une première partie, on s’intéressera aux « vues sur verre en bande » Lapierre, des plaques de verre peintes à la main destinées à la projection domestique et illustrant des sujets populaires, dont des chansons. On documentera d’abord le fonctionnement des lanternes magiques en général et des séries de plaques commercialisées par les Lapierre en particulier, dans le but d’en proposer une méthode d’analyse esthétique pertinente. En retour, ce modèle pourra être éprouvé en s’appuyant sur le corpus spécifique des chansons illustrées Lapierre. Dans la deuxième partie, on montrera que la pratique des chansons écrites à l’écran ne disparaît pas au XXe siècle, et qu’une série culturelle se forme bel et bien, du XIXe au XXIe siècle. On s’intéressera donc à l’apparition des chansons lumineuses écrites selon trois types de médiums : lanterne de projection, pellicule cinématographique et vidéo. Par un dernier chapitre précisément consacré aux bouncing balls, on prouvera la permanence de notre série culturelle, sur le temps long et par-delà les médiums. Dans la troisième et dernière partie, on se penchera sur l’émergence des lyric videos, des clips officiels apparus vers 2010 sur YouTube, et illustrant surtout des chansons pop. Deux chapitres théoriques s’attacheront d’abord à révéler comment les lyric videos forcent à reconsidérer la théorie, l’histoire et l’esthétique des clips à l’ère de YouTube et des plateformes numériques. Trois chapitres s’efforceront ensuite de décrire et de comprendre le vaste corpus des lyric videos grâce à des approches comparative, générique puis génétique. (1) Voir par exemple : André Gaudreault et Philippe Marion, « Défense et illustration de la notion de série culturelle », dans A History of Cinema without Names. A Research Project, sous la direction de Diego Cavalotti, Federico Giordano, et Leonardo Quaresima (Udine : Mimesis, 2016), 60.Item Accès libre Les lectrices dans l'œuvre de Mary Cassatt (1844-1926) : construire la vie intellectuelle et sociale des femmes modernes depuis l'espace domestiqueMorasse, Marie-Jeanne; Contogouris, Ersy (2024-07)L’analyse de trois représentations de liseuses dans l’œuvre de Mary Cassatt montre la façon dont l’artiste y dépeint de nouvelles caractéristiques du genre féminin, dans un moment de l’histoire influencé par l’alphabétisation massive, des revendications sociales féministes et une réorganisation de la structure familiale. Les tableaux Mrs Duffee Seated on a Striped Sofa Reading (1876), Auguste Reading to her Daughter (1910) et The Artist’s Mother Reading “Le Figaro” (1878) permettent d’illustrer la présence d’une riche vie intellectuelle chez les femmes portraiturées, en mettant en valeur leur imagination, leur vie intérieure, le partage du monde d’idées à leurs filles et la formation de l’esprit des citoyennes modernes par l’implication sociale et le développement d’un esprit critique au moyen de la lecture. À la lumière des analyses réalisées, la nature contestataire des œuvres de Cassatt devient flagrante. L’incarnation de caractéristiques de la figure archétypale de la Nouvelle Femme dans ces trois liseuses témoignent de leur ancrage dans les revendications touchant aux questions de genre. L’approche multidisciplinaire employée, regroupant les approches critiques sur le genre, comme théorisé par Judith Butler, les études féministes, l’histoire de la lecture, celle de l’éducation des femmes, ainsi qu’une approche iconographique des liseuses, permettent d’ancrer les analyses des cas d’étude dans un contexte social complexe et de révéler différentes facettes de la vie des femmes portraiturées dans ces œuvres. L’illustration par Mary Cassatt de l’accès à des mondes imaginaires, à des espaces sociaux difficilement accessibles pour les femmes et le partage fondamental de ces acquis par les mères aux jeunes filles au moyen de la lecture révèle la force de la figure de la liseuse et du travail de l’artiste. Celle-ci arrive à faire, dans le contexte d’une scène de lecture, la démonstration d’éléments immatériels et complexes de la vie mentale des femmes et rend ainsi compte de transformations fondamentales des caractéristiques de la féminité, qui vont bien au-delà d’éléments physiques ou facilement reconnaissables.Item Accès libre Devenir document : reprise du discours sur soi chez les photographes roms Matéo Maximoff et Andrej PeštaGuye-Perrault, Aurélie; Paquet, Suzanne (2022-08)Ce mémoire de maîtrise porte sur les trajectoires des photographies de Mateo Maximoff et Andrej Pešta. Après une exploration des archives de ces derniers, les photographies réalisées entre 1960 et 1980, de même que les réseaux de circulation sont abordés. Alors que tous deux militaient activement au rayonnement de la culture romani et pour défendre leurs droits en France et République Tchèque, ils contribuent par l’écriture et la photographie à une mise en visibilité de leur communauté et des enjeux intimes et sociétaux qu’ils traversent. Entre photographie vernaculaire et documentaire, l’agentivité de leur approche tisse la structure de ce mémoire. Celle-ci se déploie en deux axes. D’une part, l’agentivité des photographes est étudiée au sein de leurs mises en récit autoreprésentatives, d’autre part l’agentivité du médium photographique inscrit ces productions dans l’usage contemporain de la photographie et de ses explorations. Ce mémoire s’intéresse également à la nature mouvante de l’archive, et comment ces photographies ont pu avoir plusieurs usages, jusqu’à devenir document.Item Accès libre Les gestes du patenteux au cinéma et en arts sonores : vocalises et ex-tension des haut-parleursCampeau, Emmanuel; Dallaire-Tremblay, Frédéric (2024-08)Ce mémoire de recherche-création explore un geste inspiré d’une dimension de l’art sonore, soit celui d’ex-tensionner les haut-parleurs (Gallet 2007). Il mobilise le patentage, c’est-à-dire une posture artistique qui interagit directement avec les objets d’ingénierie. Le patenteux, figure emblématique du territoire et de la culture québécoise, se réclame de ce dialogue entre geste de création et recherche ingénieuse. La première partie de cet ouvrage se dévoue à la cartographie de ce champ de pratique, à l’aide des origines linguistiques du mot patente, à l’aide des différentes rémanences culturelles et historiques des patenteux, à l’aide de la figure du bricoleur de Lévi-Strauss ainsi qu’à l’aide de la notion d’indiscipline. La seconde partie se penche sur l’application de cette pratique à la création sonore et au cinéma. Le patentage se révèle ainsi une façon de trouver, sinon prêter une voix aux haut-parleurs, qui deviennent alors des œuvres-machines. Appliqué au cinéma, c’est une façon d’en altérer et redéfinir les paramètres d’écoute. Ces conséquences sont mises en exergue dans un quintette de patentes présentées à l’aide de similibrevets, aussi incarnées dans une installation audiovisuelle.Item Accès libre L’impact de la rébellion de Vida Movahed sur les caricatures de Mana Neyestani : faire résonner la voix de la résistance des femmes.Ravanshid Shirazi, Sara; Contogouris, Ersy (2024-06)La distinction entre le port du hijab, généralement associé à la visibilité de l’islam, et l’obligation du port du hijab, entraînant l’invisibilité des femmes iraniennes, s’ancre dans la dualité entre le choix individuel lié à la pratique religieuse et l’impératif imposé par le régime politique depuis l’avènement de la République islamique d’Iran en 1979. Ce régime a établi des règles vestimentaires strictes contraignant toutes les femmes, indépendamment de leur origine nationale ou de leur confession religieuse, à revêtir un voile couvrant leur tête et leur cou, dissimulant ainsi leurs cheveux, entraînant d’importantes manifestations. Inspiré par l’acte de désobéissance civile de Vida Movahed en 2017 à Téhéran, qui a donné naissance au mouvement « Les Filles de la Rue de la Révolution », le caricaturiste iranien Mana Neyestani, exilé depuis 2007 et résidant en France depuis 2011 en raison de la répression politique en Iran, a renforcé son soutien. À travers la répétition symbolique de ce geste rébellion dans ses œuvres, Neyestani exprime sa solidarité envers les femmes iraniennes résistant aux contraintes vestimentaires imposées par le régime, amplifiant ainsi leur voix. Ce geste demeure un symbole de la résistance des femmes iraniennes, perdurant jusqu’aux soulèvements depuis le mouvement de 2022 accompagné du slogan « Femme, Vie, Liberté ». Ce mémoire a pour but d’étudier l’impact du geste de Movahed sur le travail de Neyestani, explorant les dimensions médiatiques, historiques, religieuses et politiques de cette interaction. En utilisant le concept foucaldien/butlerien de « subjectivation », l’étude démontre que Movahed, en tant que sujet, n’est pas simplement déterminée par les relations de pouvoir, mais plutôt qu’elle peut s'en affranchir grâce à ce processus. L’agentivité de Movahed face aux contraintes révèle la construction sociale, non seulement liée à la condition des femmes, mais également à l’organisation générale du pouvoir. Son geste fortement symbolique devient ainsi le symbole d’un militantisme performatif au cœur des dynamiques sociopolitiques, constituant une menace pour le système patriarcal en exposant ses mécanismes. Les répétitions de ce geste à plusieurs reprises, tant en Iran que dans le travail de Neyestani, représentent des actes de subversion qui contestent le système et, potentiellement, contribuent à son érosion. Ce mémoire aspire à fournir une réflexion sur la capacité de l’art, en particulier le dessin de presse, à façonner une vision positive du monde et à contribuer à sa réalisation.Item Accès libre Révéler le potentiel des lieux publics à travers les pratiques subversives de Lynne Cohen et du Péristyle NomadeMallette, Sophie; Alvarez Hernandez, Analays (2024-05)Ce mémoire porte sur la modification de notre perception de la ville par l’intermédiaire de pratiques artistiques. À travers l’analyse de la performance Cellule R-134 du collectif montréalais Péristyle Nomade et de la photographie Untitled (Astroturf) de la photographe étasunienne-canadienne Lynne Cohen, nous examinons le rôle que peuvent jouer certaines pratiques sur notre façon de percevoir autrement la ville – sans changer la ville elle-même. Ce changement de perception peut mener à une réappropriation de l’espace urbain par la révélation de son potentiel. La définition de certaines notions clefs, comme celles d’espace public, de lieux et de non-lieux, permet d’interroger le caractère paradoxal des lieux publics qui, malgré leur fonction « publique », n’encouragent pas la présence humaine. Ce sont les espaces publics, ou semi-publics, que nous sommes porté.e.s à fréquenter régulièrement en milieu urbain qui sont abordés ici. En effet, bien que la ville occupe une place déterminante dans la vie des personnes qui y vivent, elle n’est pas réellement conçue pour leur bien-être mais plutôt, pour servir des intérêts politiques et économiques. La ville contribue dès lors à générer un sentiment d’aliénation. Cette aliénation est alimentée, entre autres, par les dispositifs de sécurité déployés dans l’espace public. Ces mesures dissimulent bien souvent des motifs de contrôle et d’assujettissement tout en servant à justifier, et à maintenir, l’exclusion de certains groupes marginalisés. Les problèmes de circulation locale en milieu urbain ainsi que l’aspect peu accueillant, voire hostile, de nombreux lieux publics, attestent eux aussi du fait que le bien-être de la population n’est que très rarement une priorité. Les œuvres Cellule R-134 et Untitled (Astroturf), en se réappropriant et détournant les codes des stratégies de surveillance et de contrôle employés dans l’espace public, ou encore, en soulignant les manques d’infrastructures ou d’attention portée dans celui-ci, en révèlent leur absurdité et leur violence. Ces constats confirment la nécessité de percevoir la ville autrement et de se la réapproprier. Ce changement de perception est abordé à travers l’exploration des possibilités qu’offrent deux types d’expériences urbaines : collective, axée sur les échanges et les rencontres, et individuelle, faisant plutôt appel aux sens et aux émotions de façon intime. L’art favorise ces expériences et permet ainsi d’humaniser ces (non-)lieux fréquentés au quotidien. Les œuvres Cellule R-134 et Untitled (Astroturf) proposent ainsi des outils réalistes pour se réapproprier la ville plutôt que de la subir passivement. Elles encouragent l’agentivité dans un contexte où celle-ci est justement limitée et démontrent le pouvoir que nous avons sur notre capacité à faire sens.Item Accès libre Sites, sounds & fragile ecosystems : exploring ecological sound art’s social impacts in the Indian contextOliparampil-Drouin, Priscilla; Celis, Abigail E. (2024-04)Espaces, sons et écosystèmes fragiles: exploration des impacts sociaux de l’art sonore écologique dans le contexte Indien cherche à découvrir le potentiel transformateur des œuvres sonores en interaction avec des espaces dotés de contextes écologiques vulnérables, offrant ainsi la possibilité de nourrir les discours critiques entourant divers enjeux environnementaux sur le territoire indien. Cette thèse de mémoire tente de découvrir, plus précisément, les retombées sociales potentielles qui sous-tendent les projets in situ de deux artistes sonores indiens, Farah Mulla et Pratyay Raha, réalisées au moyen d’installations sonores publiques et d’enregistrement de terrain. En encadrant ces impacts comme du soutien communautaire et de l’influence politique, cette analyse souligne les dimensions collaboratives et souvent interdisciplinaires des initiatives des artistes—des méthodes pouvant amplifier leur discours politique. De plus, cette recherche soutient que les philosophies collaboratives et interdisciplinaires sont enracinées dans la communauté élargie de l’art sonore. Cela est illustré par les programmes socialement engagés et expérimentaux des organisations autogérées par des artistes telles que l'Indian Sonic Research Organisation, Synthfarm et Khoj, qui offrent un soutien structurel à des artistes comme Mulla et Raha. Ces efforts sont dédiés à la diffusion des pratiques de l'art sonore et à la création d'espaces de partage des connaissances, au-delà des sphères conventionnelles des musées et des galeries. Enfin, cette étude cherche à faire émerger de nouveaux points de vue susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus large quant à la place et l’importance de l’art sonore indien dans le domaine de l’histoire de l’art global, tout en explorant la manière dont les installations sonores et les enregistrements de terrain peuvent servir comme forme d’activisme sonore dans les espaces publics, sensibilisant ainsi les populations aux problèmes écologiques du context indien.Item Accès libre Interroger le spécisme du jardin zoologique : étude de la série Espaces sans espèces (2019) et À perpétuité (2018) de Karine PayetteDuhamel, David; Alvarez Hernandez, Analays (2024-04)Ce mémoire de maîtrise se penche sur les représentations de l’espace zoologique dans la pratique de l’artiste montréalaise Karine Payette (1983-), avec un accent mis sur l’impact de celui-ci sur les vies animales de même que sur une conception anthropocentriste de la nature et du non-humain. Témoignant de l’intérêt de l’artiste pour le rapport des êtres à leur habitat, je propose une analyse de certaines des œuvres de la série Espaces sans espèces (2019) et de l’installation À perpétuité (2018), qui interrogent le fonctionnement actuel des lieux de conservation du vivant. La remise en question, par Payette, des jardins zoologiques s’arrime à une considération antispé-ciste pour les animaux non-humains. Compris comme la discrimination perpétrée à un être en rai-son de son appartenance à une espèce particulière (Giroux 2020), le spécisme engendre l’exploitation systématique des animaux, qu’elle soit faite pour nourrir, vêtir ou encore divertir les êtres humains. M’appuyant sur le concept d’esthétique antispéciste (Van Der Donckt 2016) qui vise à considérer les pratiques artistiques interrogeant le rapport de domination des êtres humains sur les animaux, mon mémoire souhaite démontrer comment Payette, par une multitude de straté-gies esthétiques, fait voir le spécisme présent au sein des zoos. Prenant en considération le zoo en tant que dispositif spatial (Estebanez 2010), mon mémoire s’attarde à la fois à la présence et à l’absence animale au sein des œuvres de Payette : dans un pre-mier temps, la présence animale fait voir les conséquences psychopathologiques de la captivité as-sociée au zoo sur les animaux, notamment par la présence de stéréotypies (Marino 2018). Dans un second temps, l’absence des animaux montre la plasticité de l’espace zoologique, où le vivant de-vient spectacle (Ramade 2019). À travers son étude des jardins zoologiques, Payette met de l’avant les différents problèmes éthiques que pose l’utilisation des animaux par les humains à des fins de divertissement.Item Embargo Le mythe de la femme Potomitan aux Antilles et de la Strong Black Woman aux États-Unis : une recherche-création entre cinéma de fiction et constat socialBique, Solène; Dallaire-Tremblay, Frédéric; Froger, Marion (2024-04)Basé sur une approche singulière, personnelle et interdisciplinaire, le présent mémoire de recherche-création interroge l’évolution des représentations cinématographiques associées aux femmes noires, largement répandues dans le cinéma américain, français et antillais. Cette étude-essai s’appuie plus particulièrement sur les liens que maintiennent les mythes respectifs de la Strong Black Woman dans un contexte nord-américain et celui de la femme Potomitan antillaise, en retraçant : leur historicité commune bien que géographiquement éparse, les valeurs de résilience et de sacrifice qu’elles partagent, mais aussi les limites sous-jacentes que révèlent l’utilisation de ces deux figures au cinéma. Pour comprendre l'ampleur de l'influence cinématographique et sociétale de ces mythes, il est essentiel d'examiner non seulement les contextes postcoloniaux dont ils sont issus et dans lesquels ils ont évolué, mais aussi les théories féministes qui prennent en compte, ou non, la dimension raciale de ces questions. Il faut également considérer la persistance des stéréotypes qui associent ces femmes et les personnages qu'elles interprètent à l'écran à des conceptions figées et racistes. Rythmée par le dialogue qu’entretiennent les deux composantes de ce mémoire-création, alliant une étude scientifique basée sur une méthodologie comparative à la réalisation d’un court-métrage de fiction, cette réflexion apporte une critique quant au rôle que jouent de telles représentations audiovisuelles dans la construction identitaire et la perception sociale de ces femmes et des communautés afro-descendantes auxquelles elles appartiennent. Ce faisant, il s’agit ici de révéler les lacunes palpables qui animent les récits cinématographiques qui en sont faits, ainsi que leur manque prégnant de subtilité et d’inclusivité. En outre, nous suggérons d'examiner des films qui adoptent une approche moderne de ces concepts.